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 Le roman de Waka

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Katyusha
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MessageSujet: Le roman de Waka   Le roman de Waka Icon_minitimeLun 21 Avr - 14:02

Chapitre 1: La Perle du port



New York, un paisible jour d’avril. Il est environ sept heures du matin. Le titanesque port de la ville est encore totalement inactif à la surface, mais cela ne durera pas. Sur les quais, certaines personnes commencent déjà à se presser vers les terminaux de ferries. Les plus chanceux peuvent emporter leurs Pokémons au travail, mais la plupart de ces gens ont dû laisser leurs Pokémons chez eux. Pas de rayon de soleil dans l’épuisant Métro-Boulot-Dodo …

Mais, revenons donc au port. Sous l’eau, une petite forme se déplace au-dessus du fond de la mer. Cette créature est assez petite, environ un mètre et demi si elle se tenait debout. Son buste est celui d’une femme, mais au lieu de jambes normale, elle possède une queue de poisson d’un bleu des plus clairs. La nageoire située au bout de cette queue, nageoire caudale donc, est transparente. Les cheveux de ce petit être sont d’un bleu oscillant entre le clair et le foncé, ce que l’on appelle communément un bleu paon. Les cheveux de cette fille lui descendent jusqu’au coup, sans mèches ou autres imperfections. Toutefois, cette chevelure semble très dense. La créature porte un kimono vert foncés, avec des motifs floraux de la même couleur, bien que plus claire, de dessinés. Au final, si on devait donner un âge à cette sirène, ce serait douze ans.


La petite créature se rapproche d’une digue, et passe par un trou à l’intérieur de ce mur dressé face aux vagues. Ce trou permet d’entrer à l’intérieur de la digue, qui est creuse. La cavité est de forme rectangulaire, avec une largeur de cinq mètres, une longueur qui approche la douzaine de mètre et la hauteur doit atteindre environ sept. Dans les cinq mètres les plus bas, il n’y a que de l’eau, mais les deux derniers mètres sont à la surface. Une petite lampe est accrochée au plafond, et éclaire la surface d’une faible leur. Mais dès que l’on descend à un ou deux mètres, l’eau devient sombre. Il n’y a rien d’autre dans cette petite « caverne ». En soit, c’est un endroit terriblement vide… Dehors, du bruit se fait entendre. Des vagues, des moteurs… le port s’active. Et, dans son bien petit habitat, la jeune sirène se met à pleurer. Pleurer pourquoi ? Pour tout. Pour sa solitude, pour le fait qu’elle soit obligée de sa cacher… Mais surtout, ses pleurs sont un appel. Un appel à la seule qui peut sortir la petite sirène de cette terrible solitude.

Quelques minutes plus tard, alors que la jeune fille pleure encore, une longue forme serpentine entre dans le repli. L’avant du corps de cette créature est mélange entre le jaune est le beige, et de sa tête sort deux « antennes » d’un rouge clair. De longues bandes de la même couleur, dirigées vers le bas, sortent également de la tête de la belle créature. L’arrière de son corps est d’un bleu relativement clair, avec ici et là des taches du même rouge clair que sur les excroissances qui sortent de la tête du Pokémon.

La Millobelus regarde la sirène avec un regard triste et compréhensif en même temps. La Millobelus enlaça la triste sirène, et les deux finirent par s’endormir assez rapidement. Alors que l’agitation règne toujours dans le port. Les klaxons des navires font un bruit d’enfer, et le bruit de leurs puissants moteurs n’arrangent rien. Dire qu’il y a quelques années, le port était des plus tranquilles… la fièvre du nouveau siècle, la fièvre des transatlantiques, la folie du ruban bleu a gagné la fille…

De l’autre côté des océans, à Queenstown, il fait encore nuit. Dans un hôtel, les gens commencent à se réveiller. Au loin, on peut apercevoir une grande forme sombre qui se rapproche du port Irlandais. Cette forme, c’est un paquebot, et la sombre fumée qui sort de ses cheminées couvre le peu de lumière que les premiers rayons du soleil envoient. Dans l’hôtel, une jeune femme d’une vingtaine d’année dévale les escaliers. Elle a des cheveux noirs corbeaux très longs, et une peau métis. Une fois en bas, elle s’arrête. Elle semble attendre quelqu’un qui n’arrive pas… Au bout de quelques minutes, du bruit se fit entendre dans l’escalier. Une fille, la copie conforme de celle qui est déjà descendue, court dans les escaliers et finit même par tomber. Après avoir déboulé la moitié de l’escalier sur les genoux, et s’écrase aux pieds de la première à être arrivée.

« -Dépêche-toi, on va être en retard pour l’embarquement !
-Pff… T’est toujours trop pressée … »

En sortant de l’hôtel, les deux filles regardent le calendrier accroché à l’un des murs.

« 10 Avril 1912 »

Pour ces deux femmes, aujourd’hui est un grand jour. Il est venu le temps d’embarquer vers la liberté… La richesse pour elles, et pour leurs Pokémons ! Ce serait… le bonheur ! Enfin, elles pourraient quitter cette Europe qui est devenue une véritable poudrière. Enfin, elles pourraient fuir le danger ! Avec ces pensées, tout humain aurait un sourire radieux aux lèvres.

Quelques minutes plus tard, les deux jeunes femmes embarquaient sur le paquebot. Dès qu’elles entrèrent à l’intérieur, elles furent émerveillées par le luxe du navire. Cela dépassait tout ce que l’on avait dit sur lui… C’était si beau, mais surtout, ce paquebot mélangeait les meilleures choses du monde : Manoir, café parisien, piscine luxueuse… En changeant de porte, on change de monde. Et ce qui est formidable, c’est que tous ces mondes sont plus beaux les uns que les autres.

Quelques heures plus tard, de l’autre côté de l’océan…

Dans la cavité où vivaient les deux créatures marines, un bruit de fait ressentir. Puis un autre, et encore un autre. La Millobelus est la première à se réveiller. Elle s’adressa à la sirène, qui semblait encore endormie. Oui, car la sirène arrivait à comprendre les Pokémons eau. C’est cet avantage qui lui avait permis de se lier avec Millobelus.

« -Wakasagihime, réveille-toi… Il faut partir, vite. Nous allons être découvertes…
-… C’est quoi ce… bruit ?
-Les humains sont en train de détruire la digue. Nous allons devoir partir…
-Quoi ? Mais... où pourrions-nous aller ? Je… Je ne suis jamais sortie de ce port. J’ai peur…
-Si on ne sort pas tout de suite, le plafond s’effondrera et nous disparaîtrons, comme ça… nous n’avons pas le choix…
-D’accord… Je te suis… »

Quelques minutes plus tard, les deux créatures marines quittaient la rade. Où se dirigeait-t-elle ? Vers la liberté ou l’enfer ?

Note de l’auteur : Et voici comment commence ma seconde fan-fic longue… J’ai choisi de faire un cross-over Car c’est un style que je tenais à tester. Cette fic est donc une fic PokémonxTouhouxMonde réel. C’est assez audacieux, mais on verra bien si cela portera ses fruits. Merci à toi de m’avoir lu, j’espère que cette mise en goût t’auras plus ! !
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Katyusha
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MessageSujet: Re: Le roman de Waka   Le roman de Waka Icon_minitimeLun 21 Avr - 16:02

Chapitre 2: Notre Errance

12 Avril, 21h. Le soleil se couche sur l’Amérique…

Millobelus et Wakasagihime ont quittées New York et se sont dirigée vers le sud. LA jeune sirène, effrayée par l’extérieur et le fait d’avoir perdu sa maison, est terriblement fatiguée. Elle a nagé tout l’après-midi, ce qui fait qu’elle est en plus épuisée. Millobelus semble avoir gardée sa forme, mais elle est un minimum fatiguée. Les deux nageuses se rapprochèrent du fond de l’océan, qui n’était pas des plus profond à quelques kilomètres seulement des côtes.

« Où est ce que l’on va dormir ? Je ne vois aucun endroit pour le faire.
-C’est simple pourtant. On va se coucher sur le sable. On a nulle part d’autres où dormir, c’est pas comme si on avait le choix…
-Mais… à même le sable ?
-Tu vois une autre solution ?
-Non mais…
-Ne fait pas te princesse. C’est pas comme si c’était pire que ton creux obscur…
-Oui, tu as raison… »

La jeune sirène renonça à prononcer plus d’objections, et se coucha sur le sable. Elle s’endormit rapidement, sous les coups de la fatigue. Le serpent des mers s’enroula autours d’elles quelques minutes après, et les deux se mirent à dormirent sous l’eau qui reflétait les lumières de la nuit étoilée.

12 Avril, 23h au milieu de l’Atlantique. Un grand paquebot parcoure à une vitesse rapide les eaux gelées du large de l’Islande. Dans ce monstre des mers, les passagers prennent du bon temps avant d’aller dormir. Il y a tant de choses à faire dans ce navire, c’est incroyable. Deux jumelles aux longs cheveux noirs ont décidés d’aller au café parisien. L’ambiance y est formidable, on ne croirait pas être sur la mer. La plus calme des jumelles, Maria, discute tranquillement avec d’autres première classe sur une table, tandis que sa sœur constamment pressé, Sophia, parcours le bar à la recherche d’une personne avec qui elle pourra mener un combat Pokémon. Maria, Elle, a sorti son étourmi, qui se repose tranquillement sur son épaule. Un peu partout dans cet appréciable endroit, quelques petits Pokémons se reposent avec leur maîtres. Des Chaglam et autre Chacripan sur les genoux, des Pijako sur les épaules ou, -Dans les cas extrêmes- sur la tête… En bref, tous les Pokémons « Citadins » peuvent se détendre en compagnie de leurs maîtres. Et pour ceux qui aimeraient ne pas laisser des Pokémons plus puissants enfermer, il y a un vaste terrain de combat à deux pas de là.

Aux alentours de minuit, une voix sorti d’un haut-parleur.

« Edward Smith à tous les passagers : Vous êtes priés de retourner à vos cabines dans les dix minutes qui suivent, Merci. »

En regagnant sa cabine, Sophia passe côté d’un poste de radio et entendit un message quoi venait d’être reçut. Elle se dirigea rapidement vers la cabine de sa sœur, car ce message l’inquiétait.
« Sœurette, il y a de quoi s’inquiéter. J’ai entendu le message… Il signalait de nombreux icebergs dans la zone. Mais surtout, le réceptionnaire n’avait pas l’air de s’en soucier. Le commandant n’a pas été prévenu…
-Que veux-tu que j-y fasse ? Nous sommes dans le navire le plus sûr du monde. Tu t’inquiètes pour rien. Retourne dont à ta cabine, et remplit-toi l’esprit de choses agréables. Tu oublieras rapidement ce qu’ils ont dit…
-Si tu penses que tout est bien... »

Sophia quitte sa sœur pour regagner ses appartements, et se coucha. Elle eut un mal terrible à s’endormir ; qui le ferais facilement avec un esprit si embrouillé ?


13 Avril 1912, il est neuf heures sur les côtes du Nord-Est des États-Unis.

La Millobelus se réveille tranquillement, alors que Wakasagihime semble encore dormir profondément. Le petit sourire visible au visage de la sirène laisse présager qu’elle a passé une bonne nuit, et que le Pokémon peut la réveiller.

« -Waka, réveille-toi… nous devons partir.
-Hum… nan… Non, pitié, pas ce surnom… non… NON ! »

Elle se réveilla en sursaut, suant de partout.

« Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’ai fait un rêve bizarre… J’étais une seigneur, et les gens me nommaient avec les paroles d’une chanson débile… ça faisait « Waka Waka eh eh »
-Tu dois être devenue à moitié, folle, à force d’être enfermée…
-C’est bon, ça va…
-Désolé, je ne voulais pas te vexer.
-Bah, ce n’est pas grave. Non, ce n’est rien… »
Les deux filles reprirent leur route, à la recherche d’un endroit où vivre. Mais ce semblait être une route à l’arrivée si lointaine… De plus, il fallait penser à se nourrir. Et pour ça, il n’y avait qu’une solution : La chasse… Cela répugnait profondément Waka, mais il n’y avait rien d’autre. Il y avait de la mousse comestible sur les murs de son ancienne cachette du port de New York, mais pas de végétaux comestibles là où elle se trouvait…, Millobelus, elle, n’y répugnait pas spécialement, les Pokémons eau étaient son alimentation habituelle. La Journée passa bien vite, dans un ennui total. Les deux créatures marines ne trouvèrent rien, mais Millobelus ramena quelques Magicarpe à manger. Wakasagihime eu bien du mal à se décider à n’en manger ne serait-ce qu’un peu. La journée suivante se déroula dans la même monotonie, jusqu’au soir. Avant que les deux nymphes de la mer ne se couchent, Waka s’adressa à Millobelus.

« Millobelus, s’il te plaît… Retournons à New York… Nous ne trouverons rien ici…
-Si tu vas à New York, non seulement tu ne trouveras rien, mais tout ce que tu risques, c’est de te faire capturer par les humains. Et je pense qu’ils t’étudieront comme…
-Comme ?
-Comme une de ses créatures qui nous sommes bien inférieur, à nous les Pokémons… Ils t’étudieront comme un animal.
-Mais… pourquoi ?
-Tu n’es pas humaine, et tu n’as aucun pouvoir… Pour eux, tu seras un animal.
-Mais… c’est horrible !
-C’est la bêtise humaine. Ce n’est la première, ni la dernière chose horrible et stupide qu’ils ont fait. La seule chose de mal qu’ils ont faite
-Tu me fais peur…
-Ne t’inquiète pas, je te protégerais. Et de toute manière, nous sommes trop discrètes pour qu’ils nous trouvent.
-Si tu le dit… »

14 Avril 1912, Il est 23h35 Au milieu de l’océan Atlantique. Sur un grand paquebot, les jumelles Maria et Sophia prennent du bon temps sur un grand paquebot. Tandis que Sophia tient un duel de haute intensité avec un autre dresseur, Maria discute tranquillement avec deux autres passagers, en prenant de temps en temps une tasse de café. Mais tout d’un coup, quelque chose perturbe la tranquillité du lieu…
La navire se mit à trembler, dans un énorme craquement. Cette situation dura presque une minute, laissant les passagers terrifiées. Que se passait-il ? Le navire coulait ? La panique commençait à gagner les riches passagers, panique qui était tant bien que mal contenue par les membres d’équipage et leurs Pokémons. Quand soudain, la voix du capitaine se fit entendre dans les haut-parleurs…
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MessageSujet: Re: Le roman de Waka   Le roman de Waka Icon_minitimeMar 22 Avr - 19:46

Chapitre 3: Vivre ou survivre, sans poème...

14 Avril 1912, 23h42, dans un café parisien installé sur un titanesque paquebot. Le navire vient d'être terriblement secoué, et le capitaine prend la parole pour calmer la foule en pleine panique.

« Calmez-vous et regagnez vos cabines. Ce qui vient de se passer n'est pas un accident grave, nous maitrisons la situation. Le voyage pourra suivre son cours. Je vous en prie, calmez-vous. Tout va bien. J'ai déjà affronté des événements bien plus graves. Je suis Edward Smith, le commodore de la White Star Line. Je commande les plus grands paquebots de la compagnie, depuis dix ans. J'ai l'expérience, ne vous inquiétez pas. Cela fait vingt ans que je commande des navires. Tout va bien, je répète, tout va bien. »

Le ton de la voix du capitaine trahi ses mensonges. Il semble terriblement affolé. Toutefois, se notoriété et son expérience déjà connue de tous rassurent les passagers, qui regagnent leurs cabines tout en se terrifiant mutuellement en se racontant des naufrages apocalyptiques.

Pendant ce temps, le capitaine Edward Smith descend dans les coursives les plus profondes du navire, accompagné par l'architecte du navire, Thomas Andrews, et du commandant en second. Cz qu'ils découvrent et catastrophique. La salle du tri postal est totalement inondée. Cinq compartiments étanches le sont aussi. C'est trop pour que le navire ne puisse se maintenir à la surface. Il coulera dans une heure, deux tous au plus... Dès cette nouvelle annoncée, les premiers SOS quittent le poste radio du navire, et l'équipage va chercher les passagers dans leurs cabines. Mais, ceux qui n'étaient pas dans les alentours du café n'ont pas ou peu entendus le bruit, et rechignent souvent à sortir et à mettre leurs gilets de sauvetage. De plus, la technique faite pour embarquer les passagers sur les canots de sauvetage est des plus inefficaces. Sur les quelques dizaines de personnes qui sont sur le pont, les officiers ne font monter que les femmes et les enfants. Le résultat ? Plusieurs canots pouvant contenir près de soixante-dix personnes n'en emportent qu'une trentaine. L'orchestre joue sur le pont, ce qui contribue à convaincre les passagers que la situation n'est pas grave, et les premières classes, premières personnes à être arrivées en raison de la proximité entre leurs appartements, rechignent à monter dans les canots et ainsi de se fatiguer pour rien. Ce n'est qu'un exercice, pensent-t-il. Seuls quelques dizaines de femmes raisonnables embarquent, emmenant parfois leurs enfants. Mais nombre d'entre elles laissent leurs Pokémons à leurs maris, restés sur l'imposant navire.

15 Avril 1912, Une heure du matin. Le navire a commencé à se redresser, la proue vers le haut, et la coque commence à s'enfoncer dans les eaux. Si l'inclinaison est négligeable, les passagers ont peux s'en rendre compte, et l'eau montant dans le bas du navire a fait fuir les troisièmes classe vers le haut du navire. Thomas Andrews continue de parcourir le navire en long, en large et en travers pour retarder le plus possible le naufrage. Tantôt il vérifie que personne n'est resté dans les cabines, tantôt il descend dans la chaufferie pour encourager les marins qui jettent le charbon à la pelletée, tantôt il monte sur le pont pour superviser l'évacuation des passagers. La capitaine, lui, reste sur la passerelle, afin de tenter de manœuvrer son navire en proie aux eaux glacées. Mais dans ce chaos total, l'évacuation est des plus difficiles. Maintenant, hommes et femmes se battent pour monter dans un canot. C'est une lutte à mort, une lutte contre la froid, contre l'eau, contre la nature. L'instinct de réveille.... Dans ce paquebot chaotique, plus précisément dans le café parisien déserté, une jeune femme tente de retrouver sa sœur, désespérément. Il est maintenant une heure trente du matin. La situation est de plus en plus catastrophique. L'inclinaison du navire est de plus en plus forte, certain meublent glissent sur le carrelage. On entend parfois des craquements de la coque, et l'eau monte inexorablement... C'est l'enfer sur terre. Et dans cet enfer, Sophia cherche sa sœur, avec l'énergie du désespoir. Energie qui semble bien inutile dans ce chaos...

Deux heures du matin

Le pont du navire est devenu un véritable champ de bataille, où chaque homme, chaque femme, chaque enfant est un belligérant différent. On se bat pour monter sur les canots, on se bat sur la survie. Seuls quelques gentilshommes de la première classe, comme le richissime John Jacob Astor, ne se donnent pas à ces terribles batailles. Sofia cherche toujours sa sœur Maria, sans succès. Vers Deux heures dix, dans un dernier espoir, elle entre dans le fumoir de première classe avec l'espoir de la trouver. Malheureusement pour elle, sa sœur n'y est pas. Mais Thomas Andrews, le célèbre architecte du navire, est là, devant un tableau, un gilet de sauvetage posé sur une petite table ronde, toute proche. Le navire est balloté dans tous les sens, et tellement incliné que les meubles manquent d'aller s'écraser sur les murs de l'autre côté de la pièce.

« Monsieur Andrews, que faites-vous ? Vous ne tentez pas votre chance ?
L'homme ne répondit pas, sans doute trop bouleversés par les événements.

-Monsieur... auriez-vous vu une personne qui me ressemble énormément ? Je cherche ma jumelle...
-Ce... navire... Quel triste sort... couler au fond de l'océan.... Pourquoi...
-Monsieur...
-Prenez ce gilet, et montez sur le pont. Ne cherchez pas à retrouver votre sœur, vous n'en aurez pas le temps. Ce n'est plus qu'une question de minute, peut-être de secondes, avant que le navire ne soit envahi par les flots tumultueux. Fuyez tant qu'il en est encore temps. Vous n'avez pas le temps de chercher quelque chose....
-Et vous ?
-... Partez. Maintenant. Mes hommes vont mettre à flot le dernier radeau de sauvetage dans quelques secondes.

La jeune fille pris le gilet et se mit à courir vers le pont. Le navire était de plus en plus incliné... Elle courut, le plus vite qu'elle pouvait. Elle luttait contre le navire, contre sa force. Elle luttait pour la survie. Dans leurs balls, les Pokémons ressentaient l'effort surhumain de leur maîtresse. Ils sentaient aussi sa volonté, sa volonté de survivre, et surtout, l'espoir que sa soeur ait pu embarquer sur un canot de sauvetage... Finalement, elle arriva sur le pont....
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MessageSujet: Re: Le roman de Waka   Le roman de Waka Icon_minitimeMer 23 Avr - 23:54

Chapitre 4: La terreur sans mouvement

15 Avril 1912,2h15 du matin. Nous sommes dans le fumoir de première classe d’un grand paquebot sur le point de couler. Tout ce qui pouvait été fait a été fait, et le naufrage est maintenant inévitable. Ce n’est plus qu’une question de minute…

Dans ce fumoir, un homme ouvre un petit coffre posé sur une table. Il y pose six Pokéballs, ainsi que quelques mots griffonnés au stylo sur un petit papier

« Moi, Thomas Andrews, Ingénieur du paquebot Titanic, demande à celui qui trouvera cette malle de s’occuper de son contenu.  Ces Pokémons sont la dernière chose qui m’est chère, et l’une des dernières choses que j’aurais vues de ma vie… S’il vous plaît, prenez-en soin. »

Il referma le coffret de manière à ce qu’il soit le plus étanche possible, le posa sur une table et quitta le fumoir. Il se dirige par la passerelle en passant par le pont. Sur ce dernier, le spectacle est plus qu’atypique : Tandis que des foules tentent de sauter dans les canots de sauvetage les plus proches de navire, de riches hommes d’affaires trinquent à leur vie et à leur mort sur des chaises longue, et dans le bar du navire. Ce sont deux mondes radicalement différents qui se côtoient à quelques mètres : D’un côté la lutte acharnée pour survivre, seul contre tous. On se bat pour sa survie, comme une bête. Et de l’autre, on discute, on trinque amicalement, on se serre la main… une discussion entre gentlemans qui paraîtrait des plus normales si la situation n’était pas si critique. C’est le jour et la nuit, et c’est au milieu de ce chaos que Thomas Andrews tente de gagner la passerelle du navire afin que celui-ci ne s’enfonce dans les eaux glacées.

Il est 2h19 quand Thomas Andrews atteint la passerelle. Au poste de navigation, il trouve le capitaine Edward Smith, seul.

« Mon capitaine, ce fut un plaisir de servir avec vous.
-Plaisir rendu, cher architecte.
-Ce naufrage, on en parlera encore dans cent ans. Une manière extraordinaire de finir notre vie, et notre carrière…

Le capitaine pleurait.
-Je suis le commodore de la compagnie… je commande les plus gros navires de la flotte... je commande des navires depuis trente ans. Alors dans ces conditions, je ne peux que pleurer la fin de ce navire... et en féliciter tous ceux qui ont participé à l’évacuation. Maintenant c’est la fin mon cher. «

Mais sur le pont, La foule des Troisièmes et Seconde classe n’est pas du même avis que le capitaine. Dans la terrible mêlée vers la survie, une petite forme agile se glisse entre les colosses en pleine bataille. Cette force, c’est Sophia. Atteignant la position paraitre, elle se jette à la mer et tombe à quelques mètres seulement d’un des canots venus récupérer des passagers. Elle est rapidement hissée à bord. Dans le reste de l’océan glacial, les autres ont moins de chance…. Une fois le canot remplis, Sophia se met à ramer avec les autres passagers pour s’éloigner du navire afin de ne pas être emporté avec luit quand il coulera, et ce sous l’œil attentif et autoritaire d’un officier du navire. Quand soudain, un terrible bruit se fait entendre. Un craquement horrible. Le Titanic se sépare en deux morceaux, deux parts pointant vers le ciel. Les lumières clignotent une dernière fois afin de s’éteindre, et dans leur passerelle, Smith et Thomas observent la sombre scène. Aucun des deux ne dit rien quand il vit la lumière s’éteindre, le navire se couper en deux et la vitre ne montrer plus que de l’eau…

Ce 15 Avril 1912, à 2h25, le Titanic n’est plus. Dans leurs canots, les rescapés gelés attendent des secours désespérément. Tout espoir semble perdu quand, à 4h20, des fusées éclairantes percent la nuit. Quelques dizaines minutes plus tard, un petit paquebot du nom de Carphatia commence à secourir les passagers des canots.

Durant toute la matinée et l’après-midi, tous les paquebots ayant reçus les appels au secours du Titanic arrivent sur les lieux et rendent un dernier hommage au navire. Mount temple, Olympic, Oceanic… Les navires à venir sont multiples, et leurs équipages observent, impuissants, les champs de cadavre qui se trouve là où le Titanic a coulé. Le Carphatia part pour New York dans l’après-midi, transportant avec lui prêt de sept cents rescapés d’un des plus grands naufrages de l’histoire…

18 Avril 1912, Au soir. Le Carphatia est arrivé à New-York, et après avoir déposé les canots du Titanic, le Carphatia dépose enfin ses passagers supplémentaires. Ces gens ignorent tout de ce qui est arrivé à leurs proches sur le navire, et l’apprennent bien souvent en descendant du navire. Les autorités ont, elles, d’ores et déjà reçut la liste des survivants et des victimes, et peuvent l’annoncer aux familles. Sophia passe au bureau, étant encore dans l’incertitude sur le fait que sa sœur soit en vie ou non.
« Bonsoir. J’aimerais savoir si mademoiselle Maria de Dublin est morte.
-Il semble bien, oui, lui répondit une vielle femme qui c’occupait du registre »

Sophia fulminait d’orage, et quitta les installations de la compagnie dans la soirée. Elle se reposa dans un hôtel de la ville, sans vue sur la mer, et pu pleurer sa sœur, pleurer tous les événements terrifiants et les choses horribles qu’elle a vu…

19 Avril 1912, en milieu de matinée, dans les mers au sud de New York.
Dans l’eau, une petite sirène et une Millobelus se déplacent vers le sud, dans des régions aux climats plus cléments. Mais, en nageant, Wakasagihime aperçoit une forme étrange à côté d’un varech. La jeune sirène s’approche, curieuse. Mais en se rendant compte de ce que c’est, elle se cache immédiatement derrière Millobelus. Cette dernière s’approche, et comprends enfin pourquoi Waka est choquée. Devant eux se trouve un cadavre humain. Peaux métisse, longs cheveux noirs corbeaux… Ce cadavre, c’est celui de Maria de Dublin.
Tandis que Millobelus sursaute de surprise et de peur, Waka s’accroche à elle en grelotant, comme pour chercher de la protection. Mais malheureusement pour elle, Millobelus est elle aussi terrifiée par le corps…

« C’est la très dure vérité de la vie, mon petit… Lâcha le Pokémon à la petite sirène. Ces parole ne firent que renforcer l’emprise de cette dernière sur Millobelus, Waka s’agrippant carrément à elle, par peur.
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MessageSujet: Re: Le roman de Waka   Le roman de Waka Icon_minitimeLun 28 Avr - 20:56

Bon aller ! En route pour la première évaluation, j'ai le traque....je vais utiliser la méthode de Klo car elle est plus encourageant je trouve ^^

Points négatifs

Expression :

Beaucoup trop de fautes d'orthographes et de frappes qui rendent la lecture parfois désagréable. En plus de cela, tu te trompes toi même dans l'écriture des noms de tes personnages. Par exemple, une fois on a "Sophia" et la fois suivante c'est "Sofia". Soit cohérent ! On regrette aussi un peu ton style qui manque de relief et de lyrisme, il lui manque une certaine force qui aurait pu lui donner de la crédibilité.

Histoire :

Deux récits qui ne sont pas du tout liés ! Au bout de quatre chapitres on ne comprend toujours pas le rapport entre le Titanic et Wakasagihime. Ou veux tu nous emmener ? Tu aurais peut être du mettre plus de chapitres pour qu'on puisse comprendre l'histoire. La quasi absence de Pokémon est assez dérangeante, Millobellus et rien d'autres. Tu as fait le choix de mettre ton récit dans un cadre réel mais n'oublie pas que tu dois rester tout de même ancrer dans le monde des Pokémon.

Personnages :

Trop peu développés à mon goût. On n'apprend rien sur eux et on ne sait rien sur eux. Pourquoi Maria et Sophia quittent elles l'Irlande ? Ont elles une famille ? De même pour Wakasagihime. On ne connaît même pas son lien avec Milobellus. Le comble c'est à la fin de ton chapitre 4 avec la mort de Maria...elle est comme un mirage qui disparaît dans les abysses. En plus de cela Sophia a une réaction tout de même étrange pour quelqu'un qui a perdu sa jumelle.


Points Positifs

Expression :

Je te sens un peu naturaliste, un Zola en herbe ! Tu as un malin plaisir à décrire les instincts primaires de l'homme et le désir de survivre. Magnifique ! Tu aurais pu un peu plus développer la panique et le chaos mais cela reste acceptable. L'une des qualités de ton texte réside là, décrire les émotions humaines, l'effet du groupe. Tu devrais continuer comme ça, ton écrit gagne en richesse.

Histoire :

Une idée originale que tu as reçu à bien ancrer dans le thème du cross-over. Très bonne idée de faire une fic historique. Un bon enchaînement des situations. Le Titanic est une bonne idée qui permet de lier la sirène et le naufrage. On attend de connaître la suite.

Personnages :

La petite sirène est très attachante car c'est celle que tu as le plus travaillé. Son déracinement est touchant, de même pour son innocence. Ses émotions et sa tristesses sont palpables. Mais tu aurais pu tout de même pu mieux les travailler. On aime Wakasagihime mais on aime moins les jumelles qui sont quasi transparentes. Elle sont certes secondaires mais tout de même.

Avis générale :

Une fic qui a du potentielle grâce à son côté historique et son originalité. Cependant il ne faut pas perdre de vu le monde des Pokémon. Un style assez bon avec une esquisse des réactions humaines face à la mort qui approche, cela rend ton texte riche mais je sais que tu peux mieux faire. Fais tout de même attention à ne pas oublier tes personnages et surtout de ne pas négliger leur psychologie et leur physiologie.

Note : 12/20
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Katyusha
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MessageSujet: Sortez de vos cercueils sous-marins !    Le roman de Waka Icon_minitimeDim 1 Juin - 12:10

Wakasagihime et Millobelus finirent par partir, encore terrifiées par le macabre spectacle de ce corps flottant sur l'eau. Elle continuèrent à nager vers le sud, en quête de l'introuvable abri. Mais, plus loin au nord, un étrange événements se préparait...

21 Avril 1912, au large de Terre-Neuve. Ici, la mer est envahie par les Icebergs, toute l'année. C'est ici que le Titanic a coulé...

Soudain, une étrange faille violette apparaît dans le ciel. Une fille aux oreille de chats, et aux cheveux rouges qui descendaient bien bas en nattes, en sortit. Elle semblait léviter, et fut suivie par quatre Chacripan qui avaient le pelage rouge sang, et qui lévitaient aussi. La jeune fille prit la parole, malgré le fait qu'il n'y ait aucun humanoïde dans la zone.

« C'est ici ? Formidable. Pourquoi accueillir Mille trois-cents âmes en enfer quand on peut s'amuser un peu avec ? Par les pouvoirs de l'enfer... Ressortez de vos cercueils marins ! Car maintenant, c'est le temps de jouer ! Hihihi !  »

Sur ces paroles, l'eau commença à s'agiter, presque à bouillonner par endroit. Quand soudain, la proue d'un titanesque navire émergea à l'avant. L'arrière sur navire émergea aussi, mais elle avait été séparée de la partie avant. Ce qui n'est pas un problème pour la déesse de la mort, Rin.

« Niahhh... Puisque c'est ça, je vais utiliser mes pouvoirs spectraux ! »

Soudain, un compartiment violet surgit entre les deux parties séparées du navire, réunissant ainsi le tout en un seul bateau.

« Et maintenant... Venez dont, équipage du nouveau fleuron des mers ! »

Sur ces paroles, des centaines de corps arrivèrent autours du navire, et soudain s'animèrent et montèrent à bord par des échelles.

« Super ! Je suis trop forte ! Maintenant... navigue, Titanic des enfers ! »

Sur ces paroles, le navire déjà rouillé par l'eau de mer se mit à avancer, tourner parfois, évitant les Icebergs, et ce sans but précis.

« Haha, c'est trop marrant ! C'est mon premier bateau fantôme depuis au moins dix ans ! Niahhh... »



De ce qui se passait plus au nord, Millobelus et Wakasagihime n'en savaient rien.Elle continuaient des recherches qui semblent bien vaines... Tout ce qu'elles remarquaient, c'est que l'eau devenait de plus en plus chaude. C'était déjà plus agréable que les mers presque glaciales des alentours de New York. Mais il y avait aussi de plus en plus de navires, et il était donc plus dur de ne pas être vue... Jusqu'au moment ou Waka fut attirée par une hélice d'un grand navire. Elle se collait à la coque pou réviter d'être emportée dans les pales tranchantes de la machine. Millobelus fuit obligée de suivre, mais le navire se dirigeait vers le large... Finalement, quand Millobelus réussit à décrocher waka de la coque, la côte était invisible des deux cotés.... La sirène finit pas demander :

« Qu'est ce qu'on fait maintenant ?
-On continue dans le sillage du navire. On a déjà parcouru une grande distance, ce ne devrait plus être long dans ce sens.... »

Grâce au sillage laissé par le navire, on pouvait le suivre sans problème, même en dormant. Mais le voyage dura une semaine entière, dont deux jours en eau froide. Les deux créatures marine avaient été obligées de se nourrir des poissons qu'elle voyaient, et qui avait la malchance de passer trop près du navire... Une fois que le navire s'arrêta, Millobelus et Waka sortirent la tête de l'eau... pour la replonger bien vite : elle étaient dans un port, en plein soleil ! Toutes les maisons avaient une couleur blanche magnifique, avec des portes bleues, et l'eau était limpide... ce qui n'était pas une bonne nouvelle pour elles, on pouvait les voir plus facilement. Soudain, Millobelus entendit un homme crier sur le bateau :

« Port d'Athènes ! Déchargez la cargaison les gars ! »

Athènes ? Où est-ce ? Millobelus et Wakasagihime n'en avaient jamais entendus parler. Mais le port était bien petit comparé à l'immense New York dont on pouvait par moment entendre l'activité à des kilomètres. Soudain, les deux créatures marines furent « bousculées » par une vague sous-marine. En discrètement remontant à la surface, elles firent ce qui avait provoqué ça : un puissant navire de guerre se tenait là, avec ses impressionnants canons ! Il entra dans le port, sous les cris de joie de toute la population de la ville !

« Vive le Georgies Averoff ! Mort aux Ottomants ! Dieu est avec nous ! »

Les habitants de cette ville semblaient bien bellicistes... La navire tira une salve vers la mer comme une menace envers les « ottomants »

Wakasagihime et Millobelus quittèrent bien vite ce port de fous, toujours dans le but de trouver un abri. La côte était très rocheuse, la mer chaude et agréable, fourmillante de poissonx et de Pokémon aquatiques : Des centaines de gracieux Ecayons qui nagent en bancs dans les rochers, des Krabby qui se plaisent à faire des bulles à marée basse, des Magicarpe se laissant dériver par le courant, Ici et là des Viskuse remontant des profondeurs glacées, signe que cette mer est par endroit profonde. Et finalement...

« Waka, regarde ! Une caverne sous-marine ! »

Il y avait une caverne au pied d'empilement de rochers. Millobelus et Waka pouvaient y entrer sans problème . La caverne n'était pas très profonde, mais elle pouvait sans problème y dormir. Même si elles étaient bien loin de New York, elle avaient enfin trouvé l'abri tant espéré ! Alors qu'il fait grand soleil, les deux créatures s'endorment dans la caverne, tandis qu'a quelques centaines de mètres de là....

« Où.. suis-je.... DE L'EAU ! AIDEZ-MOI, JE ME NOIE... Attends... Mais... je respire !? »

Dans l'eau, une jeune fille venait d'arrêter de se débattre. Elle remarqua qu'elle se déplaçait très bien dans l'eau. En nageant, elle aperçut en bout de verre sur lequel elle vit son reflet.

Elle n'était pas une humaine normale : Ses cheveux étaient bleus, avec du rose sur les cotés. Et elle avait une queue ressemblant à celle d'un papillon sous-marin : une queue d'Ecayon ! La jeune fille était habillée d'une robe d'algues rouges...

La jeune fille s'évanouit en voyant à quoi elle ressemblait : elle n'était pas humaine, mais elle réagissait comme si elle l'avait été avant ! Pourtant, elle n'avait aucun souvenir....
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