Leidenstadt, la ville des souffrances

Peut contenir des scènes violentes: Déconseillé aux moins de 10 ans.

Une petite fic commune de trois chapitres. Cette histoire est un cross-over entre Pokémon et le monde réel, inspiré par une chanson de Jean Jacques Goldman.

En hommage à toute les victimes des guerres mondiales, peut-importe leur pays, peut-importe leur camps.

Il y a des villes martyrisées. Des villes sur lesquelles la vie et la mort semble se combattre dans un terrible enfer... Leidenstadt, un Allemagne, est l'une de ces villes.

Allemagne, En un paisible jour de mai. Nous sommes dans la ville de Leidenstadt, Tout près de la frontière avec l’Alsace aujourd’hui française. La ville est belle, les bâtiments resplendissants et peints d’une peinture de couleur métal brillant donnent à la vile un air moderne, ce qui, combiné aux nombreux espaces verts, donne à la ville un air des plus agréables et ce, aux deux sens du terme. Ici, peu d’usine : Les humains et Pokémons travaillent dans les champs. Tout semble parfait dans le meilleur des mondes…. Rien ne laisse présager ce qu’il s’est passé à Leidenstadt, il y a presque cent ans…

Novembre 1917, dans la même ville de Leidenstadt.

La ville vit un plein enfer. Dans cette simple ville allemande, les armées françaises et allemandes s’affrontent dans la boue, dans un paysage lunaire suite au bombardement par des centaines de canons de 75 du côté français, et 77 du côté allemand. Dans cet enfer, un véritable Stalingrad de 1917, les Pokémons ont un rôle crucial. Après tout, ils doivent servir leurs maîtres ; Pourquoi ne pas les envoyer sur le champ de bataille avec eux ? Ici et là, des Maraistres et des Axolotos venant des deux camps s’affrontent, s’enfonçant parfois jusqu’à la tête dans la boue des cratères d’obus. Quand eux-mêmes ne sont pas tués par un obus, une balle perdue, ou un congénère ennemi…. Ces pauvres créatures ne savent pas ce qu’elles font là, et se contentent de suivre les ordres de leurs maîtres, qui n’en savent pas plus sur les raisons de cette guerre et de ce bain de sang. De la ville, il ne reste plus rien. Les habitants se terrent quand les caves ; quand elles ne s’effondrent pas elles-mêmes sous le poids des explosifs. Dans le ciel, d’étranges objets volants ; que l’on appelait avions, chasseurs ou biplans, volaient dans le ciel en compagnie des Pokémons oiseaux qui eux étaient utilisés pour la guerre depuis des millénaires. Ces étranges appareil semblaient être terriblement puissants, un seul de leurs tirs abattait facilement un Pokémon. Et dans ce chaos, ces maîtres du ciel s’entretuaient pour leur faction, dans un espoir vain de prendre l’avantage, et prendre la ville. Il faut dire qu’elle était intéressante cette ville : c’était la porte de la Ruhr et de la Bavière. Les franco-anglais mettaient le paquet en offensive, et les Allemands le paquet en défense. Il en résultait un massacre sans que personne ne gagne. En y réfléchissant bien, il n’y avait que des perdants à la bataille de Leidenstadt…. Parfois, les anglais utilisaient des monstres d’acier, avec de grandes chenilles sur les côtés est une forme en parallélogramme. Les Pokémons étaient terrifiés par ces engins, mais les soldats finissaient par s’y habituer et ces véhicules, appelés « tanks » devenaient souvent la tombe de leur équipage. Et pourtant…

Dans cette ville, cette ruine infernale, les civils s’accrochaient désespérément à la vie. Cachés dans les caves les plus profondes de que qui restait de leur maison (En général, quelques pans de murs, le reste ayant été arraché par les obus), ils ne sortaient que pour chercher de la nourriture, de l’eau. Parfois, ils les trouvaient sur les corps des soldats. Dans les pires des cas, ils mangeaient les Pokémons, parfois même les corps de ceux qui sont morts au combat. On a rarement vu un tel accrochement à la vie.

Et dans cet enfer, de pauvres enfants, qui ont juste eut la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment, grandissaient… Parmi ces enfants, il y en avait un qui avait la chance d’avoir un Pokémon. Cet enfant, Né le 8 Mai 1910, se nommait François de Westphalie. Il avait un père allemand, et une mère française. Son petit Pokémon, un Togepi, avait eu la chance de ne pas être capturé par un des soldats. Même si un si petit Pokémon pouvait paraître insignifiant comparé à l’ampleur des combats, tout est bon pour gagner. Mais pour ce jeune François, tout n’est bon que pour survivre…

11 Novembre 1918

La bataille fait encore rage dans Leidenstadt quand soudain, les cloches des églises sonnent. Les soldats de l’empire allemand déposent les armes devant les français, américains, anglais, marocains… C’est une armée venant de partout qui désarme les allemands. François, et une bonne partie des civils animés par l’esprit de survie ne sont pas morts, mais nombres d’innocents ont laissés leur vie à Leidenstadt. Dans le pays, c’est l’incompréhension. L’Allemagne n’a pas perdu : Elle occupe encore de nombreux territoires français et belges ! L’Allemagne a vaincu les russes, les ennemis du pays ne sont entrés que dans Leidenstadt. Quelques temps plus tard, le traité de Versailles enfonce le clou. La population n’en peut plus, des centaines d’anciens combattants se suicident avec leurs Pokémons, d’autre prie pour ceux qui sont morts… Les français et les américains occupent le pays, le marché noir arrive avec le rationnement massif, encore plus que pendant la guerre. Le pays est au bord de la révolution. Des hommes isolés, souvent vétérans des combats, attaquent les forces d’occupation avec leurs Pokémons. Rien ne va plus en Allemagne. Le pays n’a plus rien : Plus d’armée, plus d’économie, plus de navires, plus de commerce… le peuple vit dans la misère.

Printemps 1933

La situation de l’Allemagne n’a pas tellement évoluée depuis 1919. Si les forces qui occupaient le pays sont rentrées chez elles, le pays reste très faible. Mais un petit parti politique, né il y a quelques années de cela, veut changer ça. Ce parti cache derrière son air de défenseur de la souveraineté allemande une terrible organisation, raciale, combattant contre la liberté d’expression, et pire, une organisation voulant le contrôle allemand sur l’Europe… Mais à cette époque, qui se doute de cela ? Les jeunes rejoignent en masse ce parti, qui arrive finalement au pouvoir. François, lui aussi, s’est rallié au mouvement. Son Togepi ; qui a évolué en Togetic, semblait bien inquiété par son maître. Il semblait plus effrayant, plus colérique… Et surtout, il semblait adorer le chef charismatique du mouvement, bien que ce dernier ait en réalité de sombres intentions.

Leidenstadt, février 1945

La ville connaît à nouveau un enfer de feu, de sang et de boue. Mais cette fois-ci, c’est encore pire. Non seulement les obus viennent des canon, mais les nouveaux bombardiers larguent leurs engins de mort… Et pour les plus malchanceux, s’écrasent dans les ruines à cause des canons anti-aériens. Les tanks tirent des explosifs des plus puissants, et sont armés de mitrailleuses… Quand ce ne sont pas des petits véhicules ne contenant que ces petites armes qui tirent sans distinction sur tout ce qui bouge : Soldats comme civils. La populace renoue avec les caves, les plus chanceux trouvent un bunker abandonné par les soldats allemands. Les plus malchanceux errent dans les ruines, pouvant à n’importe moment subir la chute d’un obus, une balle perdue… ou non. Parfois, des petits avions fauchent les gens à coup de mitrailleuses…

Dans l’une de ces caves, un soldat allemand s’est réfugié, avec son Pokémon. Ce duo tentant par tous les moyens possibles de se cacher des bombes est constitué de Victor de Westphalie et son Togetic, qui a évolué en Togekiss. Ce pauvre Pokémon a pris une balle dans l’aile droite, et il saigne. Une bonne partie de son aile est rouge de sang… François tente vainement de panser les plaies, mais c’est impossible : Trop de sang s’échappe. En regardant un peu plus l’endroit où lui et son compagnon se trouvent, il remarque quelque chose qui semble dépasser des gravats. En en dégageant quelque un, il déterre un jouet : Une voiture de bois, peinte en rouge. Il la reconnaîtrait entre milles : C’est son jouet. Il est dans les ruines de sa maison… Cet endroit, il l’avait quitté en 1939, pour partir à la guerre. Voilà dont tout ce qu’il retrouve en revenant chez lui : Une maison presque entièrement pulvérisée, une famille introuvable (sans doute morte)… Il n’avait plus rien, à part un Pokémon qui se rapprochait de plus en plus de la mort… Tout ce que le dresseur-soldat pouvait faire, c’est réfléchir. Repenser à ses souvenirs de 1917… Et se rendre compte de la terrible erreur qu’il a faite en suivant le chef de ce parti, qui aurait dû rester un pauvre parti mineur… Mais à cause de jeunes gens comme lui, c’était devenu le parti qui dirigeait l’Allemagne. Et l’Allemagne avait plongé le monde dans l’enfer…Il repensait à ces terribles combats à l’est, contre des russes nombreux et déterminés. C’était un enfer complet, et l’ennemi était sans pitié. Un système devait disparaître, mais les deux ne pourraient pas coexister. Et c’est bien le concept allemand qui semble au bord du néant. Il repensa à son grand frère, qui avait presque 50 ans. Il avait, malgré son âge, été envoyé dans l’enfer de l’est… Comment allait-il, s’il était encore en vie ? Il pouvait être blessé, abandonné dans les immensités de la plaine polonaise, pouvant être capturé à tout moment par celle que tout le monde craignait : l’Armée rouge…

Il fut sorti de ses pensées par un petit cri plaintif, mais dans lequel on devinait une grande souffrance. C’était son Togekiss … Soudain, du bruit se fut entendre. Et quatre soldats américains ouvrirent la porte…

L’Allemand se rendit aussitôt : Il n’avait aucune chance, et pourquoi mourir pour ce dirigeant pourri ? Malgré la barrière de la langue, les soldats américains et le prisonnier se comprirent assez facilement. Ils avaient appris à communiquer par des gestes…

François ne présentait aucun signe d’hostilité. Ces américains étaient des gens comme lui, entrainés dans la tourmente de la guerre par des « intérêts supérieurs »qui ne voulaient plus rien dire du tout chez l’axe. Les Allemands, les italiens et les japonais étaient en chute libre. Les deux nations européennes étaient envahies sur leur propre territoire, le Japon n’avait plus de quoi empêcher ses ennemis de lui faire subir le même sort que ses alliés européens…

Après une longue marche au milieu des trous d’obus, le petit groupe arriva dans un petit camp américain. Quelques tanks entouraient les tentes, et des canons plus ou moins gros étaient disposés ici et là. Cette petite base paraissait presque pittoresque. On avait l’impression qu’il y régnait une bonne ambiance, malgré la situation dans la zone. Les GI remarquèrent rapidement la Pokémon blessé, et il fut conduit à une infirmerie. Quant à François, il fut conduit dans une tente ou se trouvait un sac de couchage tout à fait décent. Un autre prisonnier devait dormir dans la même tente, un autre sac était placé de l’autre côté de la tente. Il remarqua, posé au sol, un brassard italien… Mais où se trouvait son porteur ? Les prisonnier pouvaient-t-ils circuler dans le camp ?

La nuit commençait à se coucher, et l’Allemand allait en faire de même. Il se blottit dans le sac de couchage, et tenta de s’endormir. Mais il n’y parvint pas : Le bruit des obus combiné aux pensées dédiés à son Pokémon rendaient le prisonnier totalement insomniaque. Ce ne fut qu’au beau milieu de la nuit, pendant une accalmie des combats, qu’il réussit à s’endormir. Quand il se réveilla le lendemain, le soleil était déjà haut dans le ciel. Un homme relativement corpulent, portant un uniforme sur lequel était accroché deux médailles, se tenait sur l’autre sac de couchage. Il semblait être un officier italien. Un déflaisan mâle était posé entre les deux lits, roulé sur lui-même. Des impressionnantes crêtes semblaient incroyables pour le possesseur du Togekiss, et ses plumes vertes et grises étaient soyeuses malgré tout ce qu’elles ont subis. Ce Pokémon était magnifique… L’Allemand sortit le premier de la tente, tandis que l’italien réveillait son Pokémon. Ils furent tous stoppés à la sortie par un garde de l’armée américaine, qui leur montra du doigt un camion. Le message était clair : Ils étaient évacués derrière les lignes de combats. Pour eux, la guerre était finie…
Avant de partir, François s’inquiéta : Qu’adviendrait-il de son Pokémon ? Heureusement pour lui, un infirmier lui rapporta. Il était bien temps de le faire, le moteur du camion chauffait déjà.
Les prisonniers montèrent dans le camion, qui les conduisait loin, sans doute hors d’Allemagne…

15 Aout 1947, Leidenstadt

François prends enfin le chemin du retour chez lui. Il a passé les deux dernières années en camp de travail, puis il a aidé à déminer les territoires français. Après deux ans de captivité, on a décidé de le libérer car il avait un comportement exemplaire. Il entrait donc dans la ville où il a vécu tant de tristes événements… La reconstruction était encours, et on pouvait au moins circuler dans les rues. Mais la majorité des maisons n’étaient plus qu’un pan de mur dépassant du sol… Il se dirigea vers un bureau, appartenant à l’armée américaine. On lui avait dit que c’était là qu’il pouvait savoir ce qu’il était advenu de sa famille. Un officier de terrain, sergent apparemment. Cet américain parlait un allemand qui serait impeccable s’il n’était prononcé avec cet inimitable accent Texans. L’officier informa François que son frère était retenu dans un camp de détention, en Pologne ou dans un autre pays d’Europe de l’est. Il s’excusa de l’imprécision de l’information. Quant au reste de la famille, elle était disparue. On ne la retrouvera sans doute jamais…

C’est ainsi que François de Westphalie, désormais sans famille et sans amis, commença une nouvelle vie dans un logement donné par les américains, qui gouvernaient le pays maintenant… L’ancien soldat n’avait plus pour compagnie que son fidèle Togekiss…

............ (no comment)

Ben si t'a rien à dire dit rien.

Ce serai bien si un jour t'était un peu plus de bonne humeur ...............

Tu vois, ce com ne m'apporte rien. Mais vraiment rien du tout.

Un com n'est pas tout le temps fait pour apporter des choses Waka, je ne fais qu'une constatation des faits.

Je dois comprendre qui par ce "no comment" ? Si tu me disais clairement ce que tu pense de la fic, ce serait mieux.

Bah j'aime bien mais je trouve que ça ressemble vraiment a des faits historiques.

C'est totalement volontaire. Cette fic est un cross-over entre notre monde est celui des Pokémons.

Alors cela justifie ceci.