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 Le passage.

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Katyusha
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MessageSujet: Le passage.   Le passage. Icon_minitimeDim 16 Nov - 2:26

Autequia, région d’Hoenn, à la fin de l’automne.
J’étais tranquillement assise dans mon confortable fauteuil, juste devant la fenêtre.  Même si l’hiver n’était pas encore arrivé, il neigeait déjà. Le manteau blanc était fin, mais présent. Cela faisait des années qu’il n’avait pas neigé ici…

Mon fidèle Leopardus s’étirait en regardant par la fenêtre, lassé. J’avais obtenu ce Pokémon au cours d’un vieux voyage à Unys.  Contrairement aux humains, je m’y étais rendue grâce à mes pouvoirs de yokai. Mais si ils offrent de grandes possibilités, ils sont épuisants à utiliser, et provoquent le mépris de la pitoyable espèce humaine. Cela fait déjà des années que je ne les utilise plus…

Plus le temps passait, plus la poudreuse s’accumulait autour de mon pauvre chalet. Cette demeure isolée me permettait au moins de vivre à l’écart des humains,  à l’écart des insultes telles que « Sale sorcière ! » prononcées par les habitants de la région. Quelques centaines e mètres de chemins sinués le séparait du reste de la bourgade. Je n’y descendais que pour acheter de quoi me nourrir, moi et mon Leopardus.

Si il y avait eu moyen de ne pas le faire, je ne l’aurais pas fait. La mentalité des villageois était exécrable…

En fait, rien ne venait me perturber. Je passais mes journées à flâner, habillée de ma robe blanche en partie recouverte d’un tablier violet. Un chapeau blanc orné d’un nœud papillon rouge ornait ma tête, tandis que mes cheveux d’un blond éclatant descendaient jusqu’au bas de mon dos.

Des habits de presque cérémoniaux pour une vie si lassante, c’est paradoxal…

Mais cette journée n’allait pas se dérouler comme les autres. Vers midi, mon Leopardus sembla devenir fou, courant dans tous les sens, miaulant d’une voix stridente…

Cinq minutes plus tard, un énorme bruit se fit entendre. Aussitôt, je tournais ma tête vers ma fenêtre. Et ce qui se présentait était des plus terrifiants….

Des roches enflammées tombaient de partout, creusant des cratères toujours plus nombreux. Et au loin, les pentes du mont Chimée devenaient de plus en plus rouges.

Le volcan avait explosé. Dans la plaine, des coulées de lave commençaient leur marche. Elle était lente, très lente, mais inexorable. La panique avait gagné le village, et j’étais presque sûre que la situation était la même dans toute la région. Leopardus était complétement recroquevillé sur mes genoux, l’air terrifié. Jamais je ne l’avais vu perdre sa splendeur à ce point.

Quand je suis sortie de mon pauvre chalet, j’eus l’impression d’entrer en enfer. Des braises tombaient du ciel, me brûlaient la peau. La chaleur était étouffante, marcher était plus que pénible. Alors je me suis dirigée vers un endroit que je connaissais bien. Une vieille planque de trafiquants installée dans une grotte du mont Chimée. Après une bonne heure de marche, j’y arrivais enfin. La grotte n’était pas bouchée, la lave ne coulant pas encore sur ce flanc du volcan. Je m’engouffrais rapidement dans la caverne : Je la savais très profonde. Avec un peu de chance, je pourrais sortir de l’autre côté, et être à l’abri de l’éruption. Si je tentais d’embarquer pour une autre île, les humains me repousseraient, criant toujours leurs insultes. C’était tout ou rien.

La grotte était entièrement praticable, à mon grand soulagement. Elle était très simple : Un long couloir, très long… Par endroit, des morceaux de pierre rougis illuminaient la grotte, mais même dans le noir, il aurait été dur de s’y cogner. La chaleur restait épuisante dans la caverne, mais il n’y avait plus de braises, et les conditions, encore difficiles, s’étaient un peu adoucies.

J’ai marché dans cette grotte un temps si fou que j’en ai perdu le compte, accompagnée par mon fidèle Leopardus. J’étais surprise de ne rencontrer aucun Pokémon. Plus j’avançais, plus je craignais de tomber sur une impasse. Il y avait un peu de gaz en suspension, mais je n’y prêtais pas intention. J’en avais probablement ingurgité bien plus à l’extérieur, mais je n’en souffrais pas.  La faim et la soif me harcelaient bien plus.

Après des heures de marche, j’apercevais enfin le soleil. Je suis sortie sur les pentes, d’un autre volcan, sur une île visiblement inconnue. Au pied de la montagne, se trouvait une forêt tropicale. Les arbres fruitiers firent mon bonheur, me permettant enfin de me nourrir. Leur délicieux jus étancha même ma soif. Les palmiers montaient haut dans le ciel, et quelques noix de cocos pendaient à leurs arbres. Leopardus avait ramené quelques Rattata et les mangeait sans se presser. Une noix de coco tombée suffit à le désaltérer – Je fus très surprise de le voir l’ouvrir avec ses griffes.

Le ciel était d’un bleu magnifique, sans aucun nuage, le soleil éclairant et réchauffant avec ses rayons. J’avais bien chaud avec mes vêtements, mais je n’osais pas en enlever un seul. Qui sait, les environs était peut-être civilisés…

La jungle était remplie de Pokémons divers et variés, mais le nombre important de Goélises survolant les environs suffisaient à me faire deviner que la mer était proche. J’avais déjà cru l’apercevoir, en sortant de la grotte…

Soudain, j’aperçus en sentier de terre battue parcourant la forêt de palmiers. Il y était inscrit « Pearl Harbour site – 4 Kms ».

J’ignorais ce qu’était « Pearl Harbour », mais je savais au fond de moi que c’était civilisé. J’avançais donc sur le chemin, qui descendait vraisemblablement vers la côte. Soudain, il se séparait en deux. Je pris le plus petit chemin, à droite. Ce fut assez court, je débouchais rapidement sur une plage de sable blanc, un endroit magnifique. Je ne pus résister à l’eau limpide et claire : En quelques secondes, j’enlevais mon tablier et ma robe, et plongeait dans l’eau en sous-vêtements. Même si ils n’étaient pas conçus pour la nage, c’était divinement agréable.  Quelques Pokémons nageaient autour de moi, principalement des Ecayon. L’eau n’était pas profonde, et on voyait le fond de l’eau, du sable toujours aussi blanc, sans un seul caillou. Seuls quelques coquillages se distinguaient du sable, mais ils rendaient l’endroit encore plus idyllique. On aurait cru être au paradis.

A l’horizon, j’apercevais des installations, qui paraissaient immenses malgré la distance. Par de petites formes grises, je devinais de grands navires. C’était ça Pearl Harbour ? Quand j’aurais finit de flâner dans l’océan, je m’y rendrais, comme retour à la civilisation.
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Katyusha
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MessageSujet: Re: Le passage.   Le passage. Icon_minitimeDim 16 Nov - 23:22

7 Décembre 1941, à proximité du port de Pearl Harbour.
L’eau de cette région est tout simplement magique… c’est un pur paradis. Elle est chaude est limpide, pleine de vie et peu salée. Aucun rocher ne dépasse de l’eau, les Ecayon fourmillent, le corail décore le sable de ses vives couleurs….

Seule la curiosité vis-à-vis des installations lointaines me pousse à en sortir. Je n’avais même pas pensé au fait que je serais toute mouillée en sortant de l’eau… Bah, ce n’est pas grave, j’enfile à nouveau ma robe et mon tablier. Si ce n’est pas très agréable à porter, je n’avais pas le courage d’attendre que mes vêtements sèchent.

Leopardus m’attendait sur la plage, assez loin de l’eau. Il la détestait plus que tout, et n’a pas approché ma robe mouillé à moins de trois mètres.

Après quelques minutes de marche, j’arrivais à ce qui semblait être Pearl Harbour. En m’approchant des quais, j’aperçus des formes dans le ciel. Elles s’approchaient de plus en plus. Il y avait une piste d’atterrissage couplée aux installations, sur laquelle des avions monoplaces s’entassaient. Certains avaient une magnifique livrée turquoise que laquelle figurait un rond bleu marine flanqué d’une étoile blanche. D’autre avaient des bandes blanches et rouges sur la dérive arrière. Au au-dessus de ce qui semblait être la tour de contrôle, un drapeau flottait. Dans le coin en haut à droite, des étoiles blanches figuraient sur un fond bleu marine. Le reste de l’oriflamme était occupé par des bandes blanches et rouges. C’était un beau drapeau, il ondulait dans le ciel, mettant de la couleur.

Quelques hommes s’affairaient sur la piste, semblant vérifier si les avions fonctionnaient. Dans le port, de titanesques navires étaient alignés. Sur leurs tourelles figuraient d’impressionnants canons. D’autres armes plus petites étaient réparties sur les flancs des navires, dominés par des massifs centraux. Mais les formes volantes se rapprochaient de plus en plus. Alors qu’elles semblaient survoler le port, elles lâchèrent d’étranges objets. Quand ils tombèrent sur les navires… ce fut horrible à voir. Des explosions, partout… Je me suis aussitôt cachée dans les fourrés à proximité. L’un des navires était en train de chavirer, et les craquements de sa structure me perçaient les tympans. Un autre fut soufflé dans une titanesque déflagration, des débris enflammés tombant de partout. Deux brûlaient. Sur les quais, les hommes couraient dans tous les sens, tentant d’éviter les avions hostiles qui mitraillaient tout ce qui bougeait. J’en ai entendu un, parlant d’une étrange voix timbrée d’un accent étranger.

« Que fait l’aviation ?! Que fait l’aviation ?! Empotés d’américains ! Nous, britanniques, ne nous laissons pas prendre comme des cons ! »

Un officier, tout en se plaquant derrière un camion, répliqua agressivement aux injures proliférées contre les américains.

« Parce que c’est pas être empoté que de se faire victimiser quand on a la plus grande marine du monde ?! »

La réponse de l’autre fut remplie d’indignation et de colère :

« Comment osez-vous me parlez sur ce ton ? Je suis Lord Wakasagihime, envoyé de la Royal Navy auprès de la Pacific Flee… »

Il n’eut pas le temps de terminé avant qu’une bombe ne tombe juste à côté de lui. Quand la fumée se dissipa, il ne restait plus qu’un petit tas sanguinolent là où se tenait un homme…

Après avoir fait un massacre contre les navires, les attaquants s’en prirent à la piste d’atterrissage. Ces avions étaient presque entièrement blancs, seuls quelques cercles rouges sur les ailes et le fuselage venaient rompre la livrée homogène. Quelques appareils verts offraient un minimum de variété, mais ils n’étaient pas les plus commun.

Bombes et tirs de canons pleuvaient sur la piste. Quelques réservoirs, de carburant sans doute, explosaient aux alentours. Leopardus se blottissait sur moi, terrifié. Il en avait même oublié que j’étais mouillée…

A ce moment, les haut-parleurs se mirent à crier leur message.

« Air Raid Pearl Harbour, this is no drill! I repeat: Air raid Pearl Harbour, this is no drill!”

Des canons ouvrirent le feu sur les avions agressifs. Ils n’en touchaient pas beaucoup, mais dès que c’était le cas, la cible partait dans une gigantesque gerbe de flamme avant de s’écraser. Sur la piste, quelques avions décollaient, mais ils se faisaient presque tous abattre sans infliger de destructions. Seuls quelques chanceux le faisaient, mettant toujours plus d’avions en feu. La vision de tout cela était cauchemardesque, la chaleur étouffante. Des hommes courraient toujours sur les quais. Quelques-uns, gravement brûlés dans la destruction de leurs navires, tentaient de les escalader, parfois aidés par une personne charitable.

Soudain, une explosion juste derrière moi me propulsa en avant, moi et Leopardus. J’ai atterrit douloureusement sur la piste, saignant du visage. Quelques hommes me regardaient, visiblement surpris de ma tenue. Un se mit en tête de m’aider et me traîna jusqu’à un poste de secours. Je ne voyais presque plus rien, mais j’entendais toujours. Des Bip, des tremblements, des rafales de mitrailleuses, des bruits sourds, des cris… Puis, un bruit de déchirement et d’explosion. Un avion qui venait de s’écraser juste à côté, j’en étais certaine. Une sombre odeur de brûlé venait à mes narines…

La douleur était forte, mais peu à peu, elle s’apaisait. Je sentais qu’on m’essuyait le visage avec quelque chose de mouillé, sans doute des lingettes… Ma vision s’éclaircit peu à peu, le sang étant dégagé de mes yeux. J’étais allongée sur un petit lit d’hôpital, dans une tente. Leopardus m’attendait juste à côté. Les médecins, voyant que je ne semblais pas trop mal aller, me laissèrent pour aller s’occuper de quelques brûlés à proximité, assistés par des Nanméouïe. Les pauvres hommes semblaient bien souffrir… Dehors, tout semblait d’être calmé. Mais soudain, les bruits reprirent. Des moteurs, des tirs, des explosions, des cris… Je priais pour qu’aucune bombe ne tombe ici. Et par chance, aucune n’est tombée. Les agresseurs s’en allèrent de nouveau, et ne revinrent jamais…
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MessageSujet: Re: Le passage.   Le passage. Icon_minitimeLun 17 Nov - 23:49

7 Décembre 1941, au soir…

Le médecin m’a permis de quitter l’infirmerie ce soir. Il m’a pris pour une civile de l’île, sans doute, me laissant partir sans rien me demander. Mais je ne pouvais m’empêcher de passer dans la base, afin de constater le désastre.

Dans l’eau, des bouts de métaux recouvraient presque entièrement le fond de l’eau. De grandes carcasses de navires, certaines éventrées, d’autres chavirées, gisaient là comme des baleines mortes. L’une de ces coques brûlait encore, entourée de plusieurs petits navires qui tentaient ne neutraliser l’incendie, visiblement en vain. La rade avait en son centre une petite île, sur laquelle était installé un terrain d’aviation… même vu depuis le quai d’en face, les dégâts semblaient terrifiants. Les avions avaient perdu toute leur couverture, permettant de voir leur superstructure et leur moteur. Les hélices étaient cassées, déchiquetées, arrachées. Les cockpits étaient brisés, les ailes fissurées pendouillaient même sur certains appareils. Le tour de contrôle avait été soufflé, il n’en restait plus qu’un tas de débris. Le même sort avait été réservé aux hangars. Presque tous les arbres de l’îlot étaient à terre, noircis, signe qu’un incendie s’était déclaré.

Les quais de l’île principale n’étaient pas en meilleurs état. Des zones entières étaient noires à cause des explosions. A proximité du navire ayant explosé, le quai était fissuré, personne n’ayant le droit d’y accéder pour ne pas qu’il tombe en morceaux. Les installations portuaires étaient ravagées, les réservoirs de carburants cassés continuaient par endroit de brûler. L’aérodrome de l’île principale avait été lui aussi dévasté. Il ne restait plus que des morceaux de ferraille de certains avions. J’ai remarqué que l’un des côtés de la tente-infirmerie avait été complétement noirci par le crash d’un appareil.

Au coucher du soleil, des cercueils portés par des soldats survivants furent transportés dans toute l’île. C’étaient ceux des officiers et membres du corps diplomatiques tués dans l’attaque. Entièrement recouverts d’un drap noir flanqué de croix chrétiennes, les tombeaux semblaient bien lourds.

Alors que le soleil tombait à l’horizon, des silhouettes d’avions apparurent à l’horizon. Presque tous les hommes filèrent se cacher, et quelques canons de défense anti-aérienne ouvrirent même le feu, mais par chance, ils ne firent pas mouche : les appareils étaient ceux de navires alliés, rentrés en toute hâte à l’annonce de l’attaque. J’admirais leur couleur bleu océan, qui prenait une teinte presque violette au soleil couchant. Plusieurs se posèrent à l’aéroport. Il y eu quelques accolades entres pilotes présents sur les lieux au moment de l’attaque et pilote des porte-avions, mais l’ambiance restait sombre et morne. Au bout de quelques minutes, la marche funèbre reprit, au son de l’orchestre. J’ai entendu un britannique dire, au soleil couchant…

« On se croirait sur le Titanic… »

Après cette sombre soirée, je retournais auprès du volcan pour dormir. Mais, en marchant, j’ai remarqué quelque chose. Le sol était étonnamment chaud…

*Au même moment, au cœur du Volcan*

Le magma se déchaîne sous la terre. D’habitude calme, il se met à bouillonner, former des bulles qui explosent, se déchaîner. Au milieu de cela, un îlot de roche se tient, accroché à une sorte de pente lisse menant à ce qui semblait être une paroi. Soudain, le magma semble devenir encore plus puissant et agité à proximité de la roche. Dans un immense cri, une créature sort du liquide en fusion…

- A l’extérieur
Soudain, un puissant tremblement se fit entendre. Puis, une sorte de fumée assombrit les environ. Elle me faisait tousser, mais l’ayant déjà vue à Autequia et dans la longue grotte, je ne la pensais pas dangereuse. Mais en regardant la montagne, je vis une certaine zone enfler de plus en plus… jusqu’à tout simplement éclater, faisant déferler une coulée de lave très rapide vers la forêt. Le feu gagna progressivement en ampleur, tandis que la faille d’où sortait le magna semblait s’élargir.

Je me mis aussitôt à courir, avec Leopardus. Derrière, la coulée avançait, toujours plus rapide et menaçante. La chaleur augmentait peu à peu, et il y avait toujours plus de gaz. Quelques cris se firent entendre, venant d’autres parties de la forêt. Courant entre les palmiers, je me rapprochais de la grotte d’où je venais. Normalement, au lieu de me suivre sur la pente du volcan, le liquide brûlant coulerait vers la mer. Quand je sortis de la forêt, le magma se mit en effet à couler vers le bas. Si certes la roche volcanique était chaude, c’était toujours plus agréable que d’être poursuivie par de la roche en fusion. La fumée, par contre, devenait si intense qu’on se serait cru en plein brouillard, et j’ai eu bien du mal à retrouver l’entrée de la grotte. Je me rendis alors compte que Leopardus n’était plus là. Je l’ai appelée pendant de longues minutes, m’attendait à le voir grimper à flanc de montagne, mais avec de moins en moins d’espoir. Mais les gaz devenaient si denses qu’ils me faisaient suffoquer, et les coulées de lave s’intensifiaient toujours plus…

Je me suis donc engouffrée dans le tunnel, en espérant revoir un jour mon cher Pokémon.


L’intérieur se différenciait finalement peu de l’extérieur : On ne voyait presque que la fumée des gaz. La chaleur restait intense, mais supportable, bien que ma peau rougissait à vue d’œil. Je sentis aussi mes ongles se rigidifier, sans que je comprenne pourquoi. La fatigue et la difficulté à respirer m’engourdissaient, j’avais comme un poids sur le dos. Par endroit, les murs se recouvraient de petites failles rouges. Tout ce que je craignais était que du magma surgisse de je ne sais où. Mais heureusement, tout ce que ces failles faisaient était d’éclaircir un peu l’épaisse fumée qui régnait dans ces lieux. Plus le temps passait, plus je toussais et suffoquait, et plus les gaz devenaient denses. Le peu de ma peau que j’arrivais à voir continuait à rougir, sans que je ne sache pourquoi, et mes ongles devenaient de plus en plus lourds. Mais la fatigue eut raison de moi, et malgré toute mes craintes, je m’endormi finalement dans le tunnel…
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