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 Tendre Promesse

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PeterCynthia
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MessageSujet: Tendre Promesse   Tendre Promesse Icon_minitimeLun 9 Juin - 19:03

L’immense forêt de Vestigion s’étendait à perte de vue. L’homme n’avait exploré qu’une infime partie de cette extraordinaire poche de verdure au milieu des montagnes de Sinnoh. Il ne connaissait pas encore les très nombreux secrets de ce lieu ancestral. Dans cette étendue dangereuse et cruelle vivait une tribu, une tribu de gijinkas. Cette race mythique à la fois Pokémon et humaine avait pour but de protéger la forêt et surtout son gardien : le grand Yggdrasil. Il est l’essence même de la forêt, le père de tous les arbres. Le but de cette tribu est de prier autour de lui, de le soigner et de reprier. Une longue vie d’oraison et de chants s’annonçait pour les gijinkas de la forêt de Vestigion car si l’Yggdrasil venait à mourir, tous les bois et les sous bois viendraient à disparaître. Les conséquences seraient donc catastrophiques pour Sinnoh. Cependant les gijinkas se plaisaient, ils aimaient cette vie calme et tranquille, à l’abri des conflits humains, dans un véritable cocon de verdure. Enfin, ce propos était à nuancer car l’un deux détestait cette vie monotone et passive. Il ne rêvait que d’une chose : l’humanité. Son nom était Gale et c’était un Gallame. Sa famille, enfin surtout ses parents, avaient beau lui expliqué que leur but était noble et était primordial pour la sauvegarde de la région mais celui-ci n’en avait que faire. Il était malheureux. Gale sentait comme un vide au fond de lui-même, il s’ennuyait à mourir. Il quittait le village la plus part du temps pour parcourir la forêt et espionner les humains. Il se cachait à l’abri de leur regard, dans les taillis, et les observait. Ils étaient tellement fascinants. Eux, au moins, ils étaient actifs, ils faisaient quelque chose de leur vie, ils avaient des rêves et souhaitaient construire un avenir, alors que lui, un pauvre gijinka, ne pouvait prier qu’autour d’un vieil arbre, certes magnifique, mais pas très bavard.
Gale n’en pouvait plus, il était en contexte conflit avec ses parents. Ils ne comprenaient pas sa vision des choses, ils n’avaient pas le même angle de vue et n’arrivaient donc pas à saisir ce que voulait leur fils. Pour eux ça paraissait absurde de vouloir changer de vie, de vouloir devenir humain. La vie humaine était tellement compliquée, pleine de souffrance et surtout hantée par la présence du mal. Eux, les gijinkas n’avaient pas à se soucier de l’obscurité, ils ne commettaient jamais le mal. Alors pourquoi chercher les ennuis alors qu’ils étaient en peu auprès d’Yggdrasil ? En plus de ça, la douce lumière de l’arbre sacré leur prodiguait une magnifique longévité, ils pouvaient vivre jusqu’à au moins 500 ans, alors que l’humain ne vivait que 80 ans en moyenne. Dès que ses parents disaient ça, Gale se mettait hors de lui. Comment pouvaient-ils dire des choses pareilles ? Ils étaient aveuglés par leur cupidité, par leur désir de vivre longtemps. Ils préféraient vivre longtemps, dans un interminable ennui, dans une interminable routine, plutôt que de vivre ses rêves, des aventures dans une vie plus courte.
Un soir, alors que la famille de Gale dînait tranquillement, il y eut une violente dispute entre Gale et son père, un vénérable Gallame. Le père et le fils s’affrontèrent à coup de lame jusqu’à ce que la mère, une respectable Gardevoir, s’interpose à l’aide de ses pouvoirs psychiques. S’en était trop pour Gale, sa mère n’était pas de son côté et en plus de cela il ne pouvait plus continuer à vivre en conflit perpétuel avec les siens, il devait partir. Il se leva de table alors que son combat avec son père l’avait blessé au côté droit, on pouvait voir une longue entaille rouge qui tâchait le blanc immaculé de ses jambes. Heureusement la blessure était peu profonde. Gale sortit de la maison sans demander son reste, sans dire même un mot. Sa nature froide et distante semblait amplifier par ce qui venait d’arriver. Sa petite sœur, une Kirlia fraichement évoluée le suivait des yeux tandis que sa mère pleurait à chaudes larmes et l’implorait pour qu’il reste.
- Je t’en pire mon chérie, ne pars pas ! Nous trouverons un compromis, nous t’aiderons à devenir heureux…, la Gardevoir se perdait dans son argumentation tant son cœur était serré.

- Laisse-le suivre sa route, dit son mari avec gravité.

- Non je ne peux pas me séparer de lui…GALE ! GAAAAAAALE !

Sa voix s’étouffait dans un sanglot. Les hurlements de la mère furent comme répétés par la nuit, son chagrin amplifié mais le fils ne se retournait pas, il avançait toujours, loin de son foyer, loin de l’Yggdrasil.
Sa blessure de son combat avec son père lui faisait mal et entravait un peu ses mouvements. Gale devait trouver un endroit sur pour la nuit car il ne pouvait pas défendre avec sa blessure. L’obscurité avait déjà enveloppé la forêt et plus le jeune gijinka s’éloignait, plus il sentait l’influence de l’arbre gardien diminuer. La nature devenait moins harmonieuse, moins lumineuse et les ténèbres s’épaississaient. Gale marchait dans l’obscurité, le bruit de ses pas sur les feuilles mortes et le hululement des Noarfang étaient les seuls éléments qui brisaient le silence ambiant. Sa blessure lui faisait mal, il sentait comme un douloureux picotement à son flanc droit. Le fugueur ne pouvait continuer ainsi, il serait une cible parfaite pour les prédateurs comme les Zoroark qui traquaient leurs proies dans les ténèbres et les déchiquetaient à l’aide de leurs griffes écarlates. Il devait trouver un endroit sur ou sinon il se ferait dévoré. Heureusement, le jeune hybride savait qu’il y avait une source pas très loin de là où il était, il pourrait donc se soigner là-bas.

Gale décida de puiser dans ses dernières forces pour rejoindre la source. Son rapide affrontement avec son père l’avait épuisé et sa blessure, qui semblait superficielle, lui faisait atrocement mal. Son père avait du utiliser Poison Croix pour engendrer une telle douleur. Le fugueur se mit à courir pour rejoindre son objectif, il fut très rapidement à bout de souffle et en plus de cela, l’obscurité alentour le rendait presque paranoïaque, il pensait être poursuivit par des ennemis imaginaires. Le Gallame courait pour fuir cette peur qui le tenaillait, il se sentait envahit par un mal être ambiant, une angoisse ambiante. C’était la culpabilité d’avoir en quelques sorte trahit les siens. Tous ses sentiments prenaient possession de son être, il devait mettre fin à ce calvaire, il devait devenir humain. Il courait toujours, évitant branches, fougères et autres plantes avec une agilité hors normes. Il sautait de branche en branche avec rapidité, son entaille le ralentissait tout de même, pour rejoindre la source plus aisément ; la peur le poursuivait toujours, elle apparaissait sous la forme de silhouettes sombres et difformes, comme une ombre tapie. Le Gallame était à bout de souffle, il voyait cependant la source s’approcher, il y était presque ce combat intérieur allait bientôt s’achever. Il avait l’impression d’avoir trahit la promesse que les siens avaient faite au grand Yggdrasil, celle de toujours veiller sur lui. Il avait l’impression de détruire un héritage.
Il arriva enfin, à bout de souffle, comme s’il avait courut un marathon alors qu’il n’avait que parcouru que quelques mètres. Il ne pouvait plus faire marche arrière, son passé le répugnait et le terrorisait, il voulait aller de l’avant, devenir humain.
Une belle source s’étendait dans la clairière. Elle était entourée de roches frappées de glyphes et de runes. Une puissante énergie mystique en émanait. L’eau sortait du sol en jet d’eau, elle chantait gaiement avant de retomber dans de belles éclaboussures cristallines. Le doux remous permettait à l’eau de toujours rester pure. La source reflétait parfaitement, tel un miroir, le paysage qui l’entourait. Gale s’approcha et s’effondra devant. Ses lèvres entrèrent en contact avec le liquide transparent et il fut subitement revigoré. Il en aspergea sa blessure pour essayer de la faire cicatriser. Après avoir en quelques sortes désinfecté sa plaie, le Gallame se mit en tailleur en pleura. Il avait été stupide de partir. Il n’avait désormais plus aucune attache.
- Je pensais aller où comme ça ? Quelle blague…
Il mit sa tête dans ses mains et essaye de réfléchir sur ce qu’il allait faire mais l’eau remuait étrangement, c’était presque surnaturel et cela l’empêcher de se concentrer.
https://www.youtube.com/watch?v=lMcHn402Dyc&index=17&list=RD_HOkZJZx48Q
Deux gouttes de lumière jaillir du miroir aquatique puis tourbillonnèrent avant de fusionner. En même temps, toute la source s’illuminait, l’eau elle-même envoyait de la lumière, une véritable source lumineuse. Les runes recouvrant les pierres se mirent à étinceler. Des deux gouttes qui n’en formaient plus qu’une apparut une Gardevoir. Sa robe disparaissait sous l’eau, elle avait des reflets roses. La corne sur son ventre était orange et ses cheveux, son buste et ses mains étaient bleues. Elle brillait d’un éclat mystérieux. L’étrange apparition s’approcha de Gale et lui sourit.
- Je suis la fée protectrice de cette forêt, Firone, la fée bleue, dit-elle.

- La fée bleue ?! Vous existez réellement ? s’étonna Gale.

- Oui…et j’ai entendu ton appel, ton cri intérieur, ta souffrance et je peux réaliser ton souhait.

- Vrai…vraiment ?!

- Oui ! Si c’est ce que tu désires. Mais sache que pour que la magie opère, il faut que tu donnes quelque chose. En l’occurrence, ça sera une vie pour une vie.

- Comment ça ? Je vais devoir tuer quelqu’un pour devenir humain ?

- Non…mais dans ton cas, tu devras donner ta vie de Gallame pour avoir une vie humaine, es-tu prêt à faire ce sacrifice, es-tu prêt à renoncer à une partie de toi pour devenir humain ?

- Oui ! Je suis prêt à faire cela, si ça peut me rendre heureux je suis prêt à donner mon passé.

- Une dernière chose. Toute magie peut être conjurée même la plus puissante. Donc ta métamorphose aussi. Le problème est que si ce sortilège est conjuré, ta vie sera enlevée car tu ne pourras plus te raccrocher à ton ancienne vie de Gallame, puisque tu y auras renoncé. Es-tu prêt à courir ce risque ?

- Oui mais de toutes les manières il suffit que le sort ne soit pas conjuré non ?

- Bien sûr mais le seul moyen de ne pas le briser est de toujours resté bon. Si tu restes sur le droit chemin, alors tu seras pleinement heureux. Mais si tu commences à sombrer dans le mal et la débauche…tu disparaîtras. Promets-tu de toujours être bon ?

- Je vous le promets fée bleue ! Je promets de toujours suivre le droit chemin.

- Dans ce cas…je te donne…L’HUMANITE !!

Firone, la Gardevoir bleue, étendit les mains et libéra une pluie de lumière sur Gale. Celui-ci fut inondé par cette énergie lumineuse, il était enveloppé de lumière. Peu à peu, la fée bleue disparut, la source s’éteignait tandis que Gale retombait peu à peu sur le sol, toujours enveloppé dans un halo lumineux. Firone répéta par deux fois avant de disparaître ces mots : « Puisses-tu toujours respecter ta promesse ! Pui….toujours….promesse ! »
Gale se sentit envahir par une puissante énergie, il avait comme une sensation de vertige, de tournis. Tout semblait se métamorphoser en lui-même, certains de ses sens perdaient de leur force tandis que d’autres comme le goût et le toucher se développaient. Sa vue se brouilla dans cette intense lumière puis il s’évanouit.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, Gale était au bord d’une rivière près de ce que les humains appelaient une centrale éolienne. Il voyait les grandes pales apparaître au-dessus des arbres puis disparaître. Il se regarda dans l’eau transparente. Son corps avait complètement changé. Il était devenu un beau jeune homme d’environ 25 ans. Ses cheveux étaient bruns et assez courts et il avait de beaux yeux saphirs. Une légère barbe poussait sur ses joues et sur le bas de son visage. Il avait l’impression d’être plutôt grand. La fée bleue lui avait donné aussi un sac. Le jeune homme l’ouvrit et découvrit un puits sans fond. De nombreux objets, Pokéballs, soins, nourritures, cartes et autres. Firone avait laissé un mot.
« Gale, voici un peu d’argent pour commencer. Je te conseil de rejoindre Féli-cité, la capitale. Je t’ai déposée près de Floraville, quand tu auras rejoins cette ville tu pourras prendre un car pour la métropole de Sinnoh. Je te souhaite bonne chance.
Puisses-tu toujours tenir ta promesse.
Firone, la fée bleue. »
Gale se leva, mit son sac sur son épaule et se dirigea vers un panneau d’indication qui était tout proche. Il portait un simple tee shirt et il avait froid. Il chercha dans son sac, espérant que la Gardevoir avait prévu de quoi lui tenir chaud. Il trouva heureusement une veste en cuir marron, il n’avait plus à craindre du froid. Ensuite il sortit sa carte et se dirigea vers Floraville. Il était sur la route 205 qui longeait une belle rivière bordée de nombreuses fleurs. Les éoliennes disparaissaient à l’horizon, il s’approchait de la ville. Une étrange sensation l’envahissait, il se sentait libre comme l’air, heureux de sa nouvelle vie. Le vent caressait son visage, il n’avait jamais ressenti cela auparavant. Le jeune homme pressentait une vie heureuse.
Le nouvel homme arriva enfin dans Floraville, cependant il ne s’aventura pas plus dans la ville car la gare routière était aux portes de la cité des fleurs. Il s’assit à l’arrêt de bus, attendant son car pour Féli-cité et écouta les nombreuses personnes qui l’entouraient discuter. Il écoutait les humains parler de leurs malheurs, de leurs vies mais aussi de leurs bons souvenirs. C’était très intéressant mais il ne put en apprendre d’avantage car son bus arrivait.
- C’est pour aller où ? demanda le chauffeur.

- Bah Féli-cité ! répondit le jeune homme.

- Je m’en doute mais où ?

- Ah…euh…et bien…en centre ville !

- - Très bien ! Ca vous fera 200 pokédollars, répondit le conducteur. Bon voyage.

Gale monta et s’assit à côté de la fenêtre. Il n’y avait personne dans le car, sauf lui. Il regarda le paysage, les maisons qui défilaient, puis la nature, les forêts, les collines. Plus le paysage changeait, plus il s’éloignait de sa forêt, de son monde natale. Il ne regrettait rien et avait hâte de découvrir l’existence humaine dans toute sa splendeur.
Le car le déposa près de l’école des dresseurs, Gale fut prit d’un étonnant vertige en voyant tous ces gratte-ciels, tous ces gens, toutes cette activité. Il avait envie de découvrir tout cela, de voir à quoi ressemblait un jour ordinaire dans la ville de la joie. Il avait hâte de rencontrer des gens, de découvrir de nouveaux horizons, de faire de nouvelles expériences, etc…
Avec l’argent que lui avait laissé la fée bleue il put louer un petit appartement meublé et commença à gagner sa vie en tant qu’assistant dans le centre Pokémon.
Mais comment rester sur le droit chemin lorsque vous n’avez pas de conscience, lorsque vous plongez dans une immense ville et que vous n’avez pas d’attache et pas de proches pour vous soutenir ? Comment résister à la tentation lorsque personne ne vous a appris ce qu’était le mal ? Une épine s’enfonçait peu à peu dans le cœur de Gale, comme un poison qui le rongeait, il sombrait peu à peu dans l’obscurité. La lumière subsistait encore mais pour combien de temps ? Le charme, le sortilège, la promesse faite à Firone allait tenir ? Tout avait commencé par un profond désespoir, Gale se sentait seule dans cette immense métropole où tout le monde semblait indifférent. Même lorsqu’il travaillait le jeune homme ne ressentait que la solitude. Il était heureusement devenu ami avec son voisin de palier qui avait lui aussi travaillé au centre Pokémon. Il lui disait que le meilleur moyen d’être heureux était de s’injecter de la morphine en douce, avec ça il voyait toujours la vie du bon côté. Le jeune homme le fit sans savoir que c’était de la drogue, sans avoir que ce qu’il allait faire était illégale et que ça allait lui briser sa vie. L’ex-gijinka se croyait heureux grâce à cela mais hélas, à cause de cela, il fut licencié. Perdre son travail, c’était pour lui perdre toute activité. Il perdait tout moyen de payer son loyer et surtout de prendre de la morphine. Au moins il perdit son addiction mais il ne gagnait plus d’argent. Au début il ne faisait que se cacher de son propriétaire pour éviter de payer mais peu à peu cette méthode devint vaine, il commença donc à voler.
Son chemin s’assombrissait, son crépuscule approchait, il ne tenait pas sa promesse. La fatalité pesait sur lui. Comment allait-il s’en sortir ? Sa voie semblait toujours plus sombre, son avenir toujours aussi ténébreux, il commença à regretter ce qu’il avait fait, sa famille, son passé, jusqu’au jour où…
* *
Une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux d’un magnifique gris marchait dans une petite ruelle. Elle semblait assez jeune, environ 18 ans. Elle avait l’air de chercher quelques choses pourtant dans cette petite rue il n’y avait que quelques poubelles dans lesquelles des Chacripan fouillaient et une petite voiture jaune, une coccinelle. La jeune fille s’en approcha et la regarda quelques instants. Elle était parfaite. Elle retira une épingle de ses cheveux et l’enfonça dans la serrure de cette petite voiture des années 60. Elle fit tourner l’épingle mais la porte ne semblait pas s’ouvrir. Bizarre ! Elle tira la poignée…la voiture n’était pas verrouillée…quelle sotte elle faisait de ne pas avoir vérifié avant. Elle entra dans la voiture et s’assis sur le siège du conducteur. Ces vieilles voitures n’avaient pas un système de démarrage très sophistiqué. Elle sortit de son sac à main une fine perche en bois qu’elle enfonça délicatement dans la serrure de contact. Ensuite elle la fit tourner d’un quart de tour dans un sens et d’un demi-tour dans l’autre et enfonça un peu plus la perche. Il y eu un léger vrombissement, la voiture démarrait. Parfait ! La jeune blonde sortit de sa sacoche une paire de lunettes puis elle appuya sur la pédale.
- Impressionnant ! dit un homme assit sur la banquette arrière, mais vous auriez juste pu me demander les clés !

- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! hurla la blonde.
Il avait un petit sourire moqueur.

- Vous conduisez bien vous savez !

- Je viens de voler votre voiture, je suis surement dangereuse !

- Gale Winter.

- Je vais surement pas vous dire mon prénom.

- Tu as peur que je le dise à la police ?

- Changeons de sujets…que faisiez vous planquer sur votre banquette arrière ?

- Ca te dirait d’en parler devant quelques verres ?

- PARDON ?! Jamais de la vie, vous pouvez être un pervers et…

- Je suis peut être un pervers mais toi tu es une voleuse de voiture !!

- Bon, et alors ? s’écria la jeune fille en se retournant vers Gale.

- Regarde la route ! Attention !! s’exclama-t-il en la voyant brûler un feu rouge.

- Je suis désolée, vraiment désolée…bredouilla la jeune fille mais ses excuses furent interrompues par la police qui lui faisait signe de s’arrêter.

- Danger publique ! lâcha Gale en passant à l’avant et en remplaçant subrepticement la perche de bois par les clés.

La jeune fille s’arrêta et ouvrit sa fenêtre pour discuter avec l’agent de police qui semblait plutôt gentil.
- Permis et carte grise ! ordonna-t-il.

- Hum..bonjour !

- Excusez-nous monsieur l’agent mais en faite c’est ma voiture et…je…j’essaie d’apprendre à conduire en manuel à ma copine, expliqua Gale avec un sourire séducteur.

- Elle a encore beaucoup à apprendre !

- Je sais…mais vous savez…les femmes et la conduite ! poursuivit-il en faisant un clin d’œil au policer.

- Bon, c’est un avertissement pour cette fois, répondit l’agent après un temps d’hésitation.

Le policier partit laissant les deux jeunes gens seules dans la voiture. La jeune fille dévisageait Gale. Il était assez beau. Elle ne savait pas trop s’il fallait qu’elle soit pleine de gratitude ou pleine de soupçons.
- Alors…vous êtes un espèce de macho ! s’écria-t-elle.

- Un merci aurait suffit. Nous avons eut chaud !

- Pardon ? Nous ?! Ah non…c’est pas possible…j’ai volé une voiture volée ?!

- Alors ce verre ?

- Hahaha ! Cynthia !

- Pardon ?

- Mon prénom c’est Cynthia !

Et c’est ainsi que Cynthia et Gale se rencontrèrent. Après quelques verres, Gale et Cynthia s’embrassèrent, c’était le début d’une histoire mouvementée, une histoire à la Bonnie et Clyde. Le duo marchait à merveille. Ils parvenaient à voler sans se faire repérer et à être tranquilles. Cynthia adorait ces aventures avec Gale. Elle était folle amoureuse de lui et lui l’aimait éperdument. Il changeait de villes à peu près tous les mois et circulaient d’auberges de jeunesse en hôtel. La petite coccinelle jaune était devenue en quelques sortes le symbole de leur amour. Leur vie était toujours pleine de surprises et de rebondissements. Ils ne volaient que ce qui leur permettait de survivre. Gale, avec sa relation avec Cynthia, oublia complètement la promesse faite à Firone, il ne pensait qu’à l’amour et était sur que l’amour allait le ramener à la lumière. S’ils changeaient si souvent de villes c’était parce que Gale avait volé, lorsqu’il avait travaillé dans une bijouterie, de très belles montres. Il était recherché et était donc en cavale. Au début il ne voulait pas infliger un tel sort à Cynthia, une vie de fugitive mais celle-ci avait insisté, elle était prête à faire n’importe quoi par amour, prête à le suivre jusqu’au bout. Gale était un peu décontenancé car les relations amoureuses chez les gijinkas étaient complètement différentes, elles étaient beaucoup plus instinctives et primaires. L’amour humain le surprenait.
En plus de cela, c’était souvent Cynthia qui planifiait les coups. Par exemple une fois, alors qu’ils étaient dans une épicerie, Cynthia fit croire qu’elle était enceinte de neufs mois en mettant un sac remplit de coussins dans son ventre. Pendant que Gale discutait avec le vendeur sur par exemple l’état du commerce de légumes aujourd’hui, Cynthia mettait pleins de nourriture dans son ventre. Le couple appliquait souvent cette tactique et s’ils étaient sur le point de se faire prendre, la blonde faisait semblant de perdre les eaux et alors ils pouvaient détaler tranquillement. Ensuite ça finissait souvent en folle embrassade dans un parc ou dans leur petite coccinelle jaune.
Un jour, alors qu’ils rentraient dans leur hôtel, Gale en eut marre de cette vie de fugitifs. Il voulait bâtir un véritable projet.
- Regarde ce que j’ai acheté pour toi ! s’écria Cynthia en déballant un objet.

- Qu’est ce que c’est ? demanda-t-il.

- Bah…c’est une lun’aile ! s’exclama la jeune fille en montrant un espèce de collier de lun’aile.

- Et tu en fais quoi ?

- Tu accroches ça à la maison pour repousser les cauchemars.

- Et tu veux qu’on mette ça où ? Dans la voiture ?

- Pourquoi pas !

- Il serait temps qu’on ait une vraie maison je pense !

- Pardon…tu veux dire…ensemble ? Mais où ?

- J’ai la solution au problème, répondit Gale en dépliant une carte de la région de Sinnoh. Ferme les yeux et pose ton doigt. La ville que tu auras désignée sera notre maison.

Cynthia ferma les yeux et posa son doigt sur la carte. Lorsqu’elle ouvrit les yeux elle découvrit une ville : Port Courage. Port Courage était une petite station balnéaire qui était construite à la fois au bord du lac du même nom mais aussi au bord de la mer. Peu de gens y allaient à cause des forts courants mais la petite ville avait un charme fou. Ces maison blanches aux toits bleus, ces hôtels et restaurants, sa vue sur le mystérieux lac Courage et sa proximité avec Verchamps et Rivamar en faisait une destination de choix. Les deux amoureux se regardèrent avec un regard malicieux et se promirent de veiller l’un sur l’autre pour toujours et surtout de fonder leur foyer à Port Courage. Ils s’embrassèrent tendrement puis Gale sortit pour aller chercher les montres qu’il avait volées. Ils étaient loin de la police et ils devaient revendre le butin pour pouvoir acheter une maison et être heureux. Ils étaient dans une petite auberge à Littorella près de la plage et Cynthia adorait la mer. Ils allaient gouter un pur bonheur à Port Courage sachant qu’ils avaient adoré Littorella.
Gale avait caché les montres à la gare de Littorella dans un casier. Après avoir fuit Féli-cité à cause du cambriolage de la bijouterie, il se réfugia dans la ville du professeur Sorbier. Lorsque le jeune homme sortit de l’hôtel il tomba face à face avec une jeune fille portant une robe blanche très courte, elle avait des cheveux châtains clairs et des yeux émeraudes. Elle regarda le jeune homme, surtout ses yeux, puis murmura :
- Gale ! Je te retrouve enfin, elle avait les larmes aux yeux.

- On se connaît ?

- Je m’appelle…Cecilia.

- Cecilia…ma sœur ?!

La jeune fille se blottit dans ses bras et pleura. Il lui avait tant manqué. Elle lui expliqua que Firone lui avait accordé une semaine d’humanité pour pouvoir le retrouver. Cecila expliqua à son frère la situation familiale, tout ce qu’il se passait et comment étaient ses parents. Elle semblait tellement heureuse de le voir et lui aussi. Ils s’assirent sur le sable blanc au bord de la mère et discutèrent pendant plusieurs temps de tout et de rien. Gale était profondément touché de voir tout ce que sa petite sœur avait fait pour lui. Il la serra tendrement dans ses bras. Il vint à parler de Cynthia. Cecilia était très contente de voir que son frère avait trouvé l’amour. Soudain il demanda à sa sœur de le suivre, il regagna l’hôtel et présenta sa sœur à sa petite amie. Il les laissa discuter entre femmes pendant qu’il allait chercher l’argent. Il ne voulait pas que sa sœur voit ce qu’il était devenu, il l’aimait tant. Par chance Cynthia et Cecilia s’entendirent à merveilles. Il pouvait donc les laisser en paix.
Une heure plus tard Gale avait les montre, il se dirigea rapidement vers l’hôtel et il trouva sa sœur et Cynthia en train de discuter et surtout de rire. Celui faisait beaucoup de bien.
- C’est bon, j’ai les montres ! Et j’aime un petit cadeau pour toi.

- C’est vrai ? Qu’est ce que c’est ?
Gale sortit de sa poche un coquillage d’un magnifique bleu marine et parsemé de jaune. Il ressemblait à un pétale de fleur et qui se terminait par une étoile. Il le donna à Cynthia puis lui montra que lui aussi en avait un, un orange et rouge.
- Ce sont des coquillages Thalassa, ils sont le symbole d’une amitié à toute épreuve, expliqua Gale avec un doux sourire.

- Oooooh ! Merci Gale, s’écria Cynthia en l’embrassant.

- Mais c’est tout naturel !

- Port Courage ? demanda Cynthia avec un sourire malicieux.

- Port Courage ! Je te le promets nous aurons un chez nous, répondit-il nous aurons un chez nous.

- J’ai tellement hâte ! s’écria Cynthia.

- Bon je repars vendre les montres. On se donne rendez-vous à 21h précise sur le port, j’aurais l’argent et on sera libre. Bien sur Cecilia tu peux être de la partie. Je te donne ça Cynthia pour que tu sois à l’heure, dit le jeune homme en attachant une des montres autour du poignet de sa petite amie.

- Tu seras à l’heure toi aussi ? Tu le promets ?

- C’est promis ma chérie ! Bon je dois y aller.
Le jeune homme partit de là le cœur plein de joie et d’amour. Il sentait qu’il allait être pleinement heureux avec Cynthia à Port Courage. L’amour l’avait sauvé, il allait nager dans un véritable bonheur. Ils allaient enfin avoir une maison à eux, un véritable foyer où il pourrait peut être fondé une famille. Il avait tellement hâte, tellement hâte d’être là-bas avec celle qui l’aimait.
Il avait rendez-vous avec un membre du marché noir derrière le laboratoire du professeur Sorbier, ça allait être rapide. Cependant le jeune homme avait la sensation d’être suivie, une femme était derrière lui. Il avait peur, c’était peut être une policière. Il avait une forte quantité de montres précieuses et volées, s’il se faisait prendre il était cuit. Il se mit à courir et la femme derrière lui fit de même. Il tourna à gauche puis à droite puis encore à gauche pour essayer de la semer mais elle était toujours là et semblait gagner du terrain. Le soleil se couchait peu à peu. Il était à bout de souffle. Sa poursuivante le rattrapait, c’en était fini. Il tenta une dernière fois de la semer en tournant à droite. C’était une impasse. La femme lui sauta dessus.
- Je n’ai rien fais laissez moi…je…Qui êtes vous ? demanda Gale en regardant son assaillante de plus près, elle avait les cheveux châtains et des yeux noisettes, elle avait une allure de Mélodelfe.

- Mon nom est Kloana ! Je suis la fée protectrice des terres du lac Vérité. Je suis envoyée par Firone.

- Comment ça ?

- Gale…gijinka devenu humain…si tu aimes Cynthia…tu dois la quitter! dit-elle la voix pleine de compassion.

- Pardon ? demanda le jeune homme abasourdi et terrorisé, mais comment ça ?

- Un grand destin l’attend, elle deviendra championne de Sinnoh et permettra au pays de resplendir à travers le monde, en plus de cela elle fera de très importants découvertes archéologiques. Hélas…si tu restes avec elle, elle ne sera qu’une hors-la-loi.

- Mais je l’aime et…et elle m’aime, je ne vais pas l’abandonner comme ça !

- Justement, si tu l’aimes tu dois la laisser partir pour qu’elle accomplisse son destin.

- Mais…mais c’est injuste ! Nous nous aimons, j’ai promis de toujours veiller sur elle et…Port Courage. Comment osez-vous me dire ça ? Comment osez-vous croire qu’on ne peut pas changer le destin ? Jamais je ne la laisserai tomber…c’est une promesse, s’exclama Gale au bord des larmes et complètement décontenancé par ce qui se passait.

- Tu es condamné Gale ! Tu auras disparu avant que la nuit ne tombe…

- P…pardon ? Je…je suis condamné ? interrogea le jeune homme, son visage était effrayé et attristé, sa vie allait s’achever et en plus de cela il brisera le cœur d’une jeune fille.

- Firone a tout fait pour repousser cette tragédie pour que tu puisses regagner le droit chemin mais…elle ne peut plus rien faire pour te sauver…

- Q…quoi ? Je…je…

Gale ne put terminer sa phrase, il était submergé par les larmes. Il était devenu blafard. Tous ces espoirs, ces rêves, son amour venaient de se briser sur les rivages de la mort. Il n’avait pas tenu sa promesse faite à Firone, il était condamné. Il repensa à Cynthia, il devait trouver quelque chose pour qu’elle puisse embrasser sa grande destiné, pour que son dernier cadeau à son égard lui permette de vivre. Elle ne s’en remettrait surement pas mais il devait le faire, Cynthia ne devait pas terminer comme lui, pervertie et le cœur noirci, elle devait retourner à la lumière.
Kloana avait disparut, enfin elle avait pris sa forme de Mélodelfe et elle repartait vers sa source. Elle adressa à Gale un dernier sourire plein de compassion puis disparut dans un éclat rose. Le jeune homme ne savait plus quoi faire ni trop quoi penser mais le temps s’écoulait et le soleil disparaissait peu à peu derrière les collines de Bonaugure.
* *
Il était 21h passée. Le ciel était devenu orange, chaque minute qui passait atténuait la lumière et assombrissait le ciel. Le soleil avait presque disparut. Le temps s’écoulait, le temps pressait, la lumière disparaissait. Cynthia était assise, seule, sur un banc, au port. Cecilia venait juste de la quitter pour voir où était son frère, ce qu’il faisait. Le soleil avait presque disparut à l’horizon.
*Allumer la musique*
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Après une demi-heure de recherche elle le trouva enfin. Il était là, assis sur le sable blanc et regardait la mer qui scintillait sous la lumière du crépuscule. Elle ne savait pas que pour lui, c’était la dernière fois qu’il allait voir un tel spectacle. Elle s’approcha de lui et essaya de lui parler. Gale, la voyant, se leva brusquement et poursuivit sa route.
- Gale !! Attends ! Que se passe-t-il ? Cynthia est au port, elle a hâte de te voir.

- Vas-t-en ! cria-t-il.

- Mais qu’est ce que tu as ? Pourquoi tu fuis ?

- Je…je ne veux pas que tu vois ça !

- De quoi tu parles, me dis pas que tu vas abandonner Cynthia, je ne te laisserai pas faire sinon !

Le soleil avait disparut. La nuit tombait. Un léger scintillement émanait du corps de Gale, de petites sphères lumineuses s’échappaient de ses mains.
- Tous s’achèvent ici pour moi !
La lumière devint intense sous les yeux abasourdis de Cecilia qui ne comprenait pas ce qui se passait.
- Gaaaaale ! Que t’arrive-t-il ? cria Cecilia avec angoisse.

- Je…je n’ai pas tenu ma promesse, je n’ai pas respecté le contrat…la vie s’arrête ici.

- Pardon ? Mais…pourquoi ? Pourquoi est tu en train de disparaître ?

- Promets-moi de toujours veiller sur elle !

- Gaaaaaaaaaaaale !!

Cecilia comprenait enfin ce qui se passait, elle comprenait pourquoi son frère avait laissé Cynthia seule, il ne voulait pas qu’elle voit cela, il ne voulait pas la faire souffrir…Dans un éclat lumineux apparut Firone, la Gardevoir bleue, qui pleurait devant ce spectacle affligeant.
- Je suis tellement désolée de ne pas avoir pu te sauver…l’amour aurait pu mais il était déjà trop tard ! Je m’en veux tellement !

- Non, tout est de ma faute…j’aurais du respecter ma promesse…puis-je vous demander une dernière requête.

- Tout ce que tu désireras Gale !

- Effacez-moi de ses souvenirs ! Faites-moi disparaître de sa mémoire.

Pendant ce temps, Cynthia était sur le port. Elle sortit son portable et essaya d’appeler Gale pour la énième fois mais à chaque fois une voix disait : « Le numéro que vous demandez n’est pas attribué ». La jeune fille commençait à en avoir marre. Elle jeta son portable dans un juron, soudain, un policier arriva, la Pokéball à la main.
- Vous êtes en état d’arrestation !

- Pardon ?! Mais….

- Pour possession de montres volées et de stupéfiants !

- Vous délirez je…

- C’est ce qu’on va voir ! Caninos go ! Utilise Flaire !

Le chien de feu sortit de sa Pokéball et courut vers Cynthia pour renifler ses affaires, il fouilla dans son sac puis réapparut avec un petit sachet blanc dans la mâchoire.
- C’est ce que je pensais, votre petit ami a vendu la mèche ! Suivez-moi, je vous emmène au poste.
La jeune fille resta stupéfaite. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, comment avait-il pu lui faire ça ? Comment avait-il osé l’abandonner ainsi, la manipuler comme ça, jouer avec son cœur pour la trahir ensuite ? Elle hurla de désespoir sous le regard froid du policier qui la traînait dans sa voiture. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, son cœur était brisé. Il n’avait pas tenu sa promesse d’un futur meilleur, de construire un foyer ensemble. Il s’était enfui et l’avait lâchement abandonné. Jamais elle ne lui pardonnerai, elle le haïssait désormais.
La lumière était de plus en plus intense autour de Gale, il allait bientôt disparaître à jamais. Firone ne comprenait pas pourquoi il voulait effacer les souvenirs de Cynthia.
- Je vous en prie, pour qu’elle soit heureuse et qu’elle ne reste pas habitée par la haine et la vengeance, faites le pour que son avenir sois meilleur.

- Mais c’est injuste pour toi ! s’indigna Cecilia.

- Promettez le moi !

- Si c’est ce que tu désires…je te le promets, murmura Firone.

- Merci et merci à toi Cecilia d’être venue pour mon dernier moment. Dis aux parents que je les aime et promets moi de…toujours veiller sur elle.

- Je te le promets.

La lumière devint aveuglante, il y eut comme un grand flash puis Gale disparut en un millions de particules lumineuses qui ressemblaient à des plumes. Il ne restait plus rien de lui, rien sauf le coquillage Thalassa. Sa sœur pleurait et hurlait son nom tandis que Firone regardait la scène, la mine sombre.
Cynthia était dans la voiture de police, elle avait la tête qui tournait et l’impression qu’elle oubliait quelque chose de très important, quelque chose qui lui procurait de la joie. Elle sentait sa mémoire s’embrumée et elle ignorait pourquoi. Soudain elle se mit à pleurer, son cœur pleurait mais elle, elle ne savait pas pourquoi. Son cœur se souvenait de cet amour et souffrait à cause de cela. La jeune femme sentit quelque chose dans sa poche : un coquillage bleu et jaune et une paire de clés de voiture. Comment était-ce arrivé là ? Elle n’avait jamais ramassé de coquillages et n’avait jamais eu de voiture…c’était assez étrange. A la vue de ces objets ses pleurs redoublèrent. Elle avait l’impression qu’il lui manquait quelque chose, quelque chose d’important comme un nom. Elle sentait que ces objets représentaient quelque chose…mais quoi ?
Elle rangea le coquillage et les clés dans sa poche, elle enfouissait ainsi ces tendres promesse que lui avait faites Gale, ces tendres promesse d’un amour sincère, ces tendres promesses d’un avenir meilleur.
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Tendre Promesse
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