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 Sauvez le Reich !

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Katyusha
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MessageSujet: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeSam 31 Mai - 16:12

Chapitre un: Du soleil levant à l'ombre mortelle.


Avril 1944, Côte sud-ouest du Japon.

De l'eau qui entoure les ruines du port de Nagasaki, une étrange forme émerge. On dirait un navire long et fin, avec un poste qui dépasse. Cet étrange navire se rapproche du port, ou plutôt ce qu'il en reste ; les bombardiers Américains ont frappés ! Il accoste sur un quai, et quelques hommes sortent du sous-marin. Ils ont des visages d'occidentaux et deux des sous-mariniers portent une caisse qui paraît étrangement lourde, ,étant donné le mal de chien avec lequel elle est transportée.

Le sous-marins est accueilli par de nombreux hommes, ,asiatiques, en uniformes militaires. Un de ces hommes transporte une caisse bien plus petite, et qui est à la différence de celle venant du sous-marin, sculptée d'un soleil levant, emblème de l'Empire du Japon. Grâce à un interprète, deux hommes semblant être le commandant du sous-marin et un grand officier japonais discute.

« Nous avons apportés les éléments du contrat. Dans cette caisse, vous trouverez un réacteur et tout les plans de nos derniers avions de combat.
Commença l'Allemand
-Nous vous apportons ce qui est sans doute la chose la plus fragile du monde. L'appareil contenu dans cette petite caisse permet d'isoler les cellules qui contiennent les pouvoirs des Pokémons.
-Quelle est l'utilité d'isoler les cellules des Pokémons ?! Ce qu'il nous faut, ce ne sont pas des Magicarpe, ce sont des avions, des tanks et des sous-marins !
-Isoler ces cellules et un des plus grands progrès de ce siècle. Et c'est ce que votre « Führer » nous a demandé. Ne discutez pas.
-Bien, puisque que vous le dites... Je dois déjà repartir, mon amiral. Gloire au Reich, Gloire à l'Empire Showa !
-Gloire à l'empire Showa, Gloire au Reich ! »


C'est sur ces paroles pleines de camaraderie tout comme de méfiance que l'équipage du sous-marin retourna dans son navire avec la précieuse petite caisse, tandis que les japonais s'étaient mis à quatre pour tenter de porter la lourde caisse donnée par les allemands. Le submersible repartis pour un long et ennuyeux voyage vers l'Allemagne...



30 Mai 1944, Port de Kiel (Allemagne)

Un sous-marins fait surface dans l'immense port de Kiel, plus grande de toutes les bases de U-Boat. Il entre dans un abri recouvert par plusieurs mètres de béton. La ville n'est pas épargnée par les forteresses volantes américaines et britanniques...

Le U-Boat est attendu par des hommes habillés en noir, portant une arme automatique en bandoulière. Ce sont des SS, les chiens d'Henrich Himmler, un autre de ces sbires qui suivent aveuglément le Führer. Celui qui semble commander le régiment prends la caisse, sans aucun signe de respect envers l'équipage qui l'a transportée sur des milliers de kilomètres, bravant les navires de guerre anglais et américains. Ce n'est plus le temps des démarches administratives et des saluts respectueux : Le Reich se noie dans le sang de son peuple. Et cette terrible saignée est reprise par des êtres vicieux, afin d'endoctriner le peuple. Les mêmes arguments sont répétés, sans arrêt « Tout ceci est la faute des judéos-Bolcheviques ! Telle est le message que Joseph Goebbels, ministre de la propagande, fait passer aux allemands, au nom du Führer. Est-ce que ce Führer peut le dire en personne ? Cet homme, autrefois si charismatique, deviens chaque jour plus fou, plus éloigné des réalités. Alors que ses soldats et leurs Pokémon se font massacrer à l'est, alors qu'il engage des hommes de Quinze à Cinquante-Cinq ans dans l'armée, il évoque toujours la grande offensive qui repoussera l'ennemi jusqu'à l'Oural ! Mais ce sera plutôt l'ennemi qui entrera à Berlin. Le dernier espoir du Führer est donné dans ces « armes secrètes » dont il est l'un des seuls à croire. Certain pensent qu'elles n'existent que dans l'esprit dérangé du maître du Reich allemand. Mais ils se trompent.

Berlin, 3 Juin 1944
Dans un laboratoire enfouis sous le béton, des SS viennent de livrer une caisse, qui contient les derniers espoirs du Reich. Le petit appareil contenu dedans dois régler la vie ou la mort de milliers d'allemands, d'américains, de français, d'anglais, de soviétiques... Tout doucement, un scientifique sort la machine de la boite. On dirait un thermomètre auquel on aurait ajouté un petit bocal. L'homme, portant une blouse blanche et une petite moustache blanche, prends délicatement l'objet et l'emmène dans une autre pièce. Deux immense récipients cylindriques contiennent chacun un Pokémon. Dans l'un, une petite créature à tête de chat... Mew, en personne. Dans l'autre, un petit Pokémon spectral, qui semblait posséder une sorte de cheveux. Feuforêve...

Un homme extrait les deux petites créatures de leurs prisons. Elles sont inconscientes. Endormies ? Peut-être...

Le scientifique effectua une piqure, d'abord avec Mew. De petites cellules roses finirent par apparaître... Il les déposa dans un récipient plus petit, plein d'eau, et refit la même opération avec la Feuforêve. Une fois que les cellules furent prélevées, l'homme qui avait sortit les Pokémons des récipients posa une question au scientifique :

« Maintenant, je les remets dans les cuves ?
-Elles n'ont plus de pouvoirs, elle sont inutiles.Faites en ce que vous voulez, tant qu'elle ne prennent pas la place de quelque chose d'utile. Et dites à l'autre équipe de m'amener les sujets d'expérimentations ! Dans quelques secondes, un succès biologique incroyable sera à ajouter à la longue liste de ceux du grand Reich allemand ! »

L'homme repris les deux Pokémons, et les « rangeas » dans deux boîtes de verre, qu'il prit avec lui. En chemin, il passa devant le poste de garde de l'équipe Deux :

« Ramenez-lui les polaks les gars, ou il va s'énerver !
-C'est pas vrai, il est chiant le doc !
-Ouais, mais il est sous l'autorité de Himmler, il va nous arriver des bricoles si on se grouille pas ! »

Quatre homme sortirent deux jeunes filles polonaises du poste, tandis que l'homme aux boîtes de verre se dirigea vers l'extérieur. Il prit une pelle dans un abri situé à surface, pris les deux boîtes de verre, et les enterras.

« Désolé les filles, mais vous servez à rien maintenant... »

Les quatre hommes arrivèrent dans la labo du professeur, et posèrent les jeunes filles inconscientes sur deux tables opératoires. Elles étaient toutes deux blanches comme neige, les yeux fermés, les cheveux relativement longs et en bataille de couleur bruns. Leurs vêtements étaient en lambeaux, comme ceux de beaucoup des miséreux de Varsovie. Le Docteur les regarda, et lança d'un air sadique et déterminé :

« Aujourd'hui, une nouvelle ère commence ! »
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeDim 1 Juin - 0:03

En effet une nouvelle ère commence parole de doc'

Tu veux un avis sur tu fic' juste superbe j'ai adoré du début jusqu'a la fin donc tu sait ce que je veux JE VEUX LA SUITE Very Happy
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Katyusha
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MessageSujet: Les Instruments du Reich   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeLun 2 Juin - 0:33

Berlin, 3 Juin 1944, au soir, dans un sombre laboratoire souterrain.

« Aujourd’hui, une nouvelle ère commence » !

C’est sûr ces paroles qu’un des innombrables savant du Troisième Reich avait introduit des cellules du légendaire Mew et d’une Feuforêve dans le corps de deux fillettes, d’une douzaine année tout au plus. Leur âge n’avait pas d’importance : Elles n’étaient que des sujets de test. Destinées à être euthanasiées ou être envoyé en arme suicide à l’est dès qu’elle ne serait plus utile. Tel est le Reich de 1944 : Le fait de se noyer dans son propre sang lui a enlevé toute la minuscule pitié qu’il avait avant.

On tue, on torture, on teste.

On ne respecte plus la vie humaine. Surtout si elle est slave. En Pologne, la mort peut frapper à tout instant.

Après que les substances aient étés injectées dans ces fillettes inconscientes, ont les remis dans des cuves –Les même que celles dans lesquelles Mew et Feuforêve étaient « stockées » - et les SS les ont laissées « fermenter »

Mais le 6 Juin, intervient un ordre du Führer :

« Les alliés ont débarqué à l’ouest afin d’envahir le grand Reich Allemand ! Pour affronter cette menace, tous les projets expérimentaux doivent être développés le plus vite possible. »

Les SS donnèrent une date.

« Elles doivent être « Développées » le 8 Juin au soir. Vous devrez les utiliser avec le spécimen déjà existant. Ordre prioritaire du Führer. »

Et le 8 Juin, au soir, on sortit les filles des cuves. Leur apparence avait beaucoup changée depuis qu’elle y avait été misent : L’une d’elle avait des cheveux roses et une petite queue de la même couleur, semblable à celle de Mew ! L’autre avait des cheveux bleu marine avec des mèches violettes, des yeux jaunes et un collier rouge –Une excroissance de son corps-. Elles étaient encore inconscientes, mais on sentait les battements de leurs cœurs qui battaient de plus en plus fort.

Les SS utilisèrent deux Machopeur qui les portèrent sans aucune attention, et les emmenèrent dans une salle. Une autre créature humanoïde –Une fille aussi » s’y trouvait déjà. Elle avait des cheveux roses en batailles, et deux petites queues jumelles qui portaient à leur bout des pierres précieuses de couleur rouge. La salle était très petite, mais les deux nouveaux pokés-humains pouvaient y tenir allongées. Celle qui était déjà là les regardait d’un regard compréhensif.

Tout doucement, la Mew et la Feuforêve finirent par s’éveiller et se lever. La Feuforêve prit la parole –un réflexe humain gardé malgré la transformation en hybride -.

« Qui êtes-vous ? Et où est-ce qu’on est ? »

La Mew ne dit rien, ne savant rien de plus que sa nouvelle camarade, mais celle qui avait des cheveux roses et des queues bleues répondit.

« Vous êtes dans un centre d’expérimentation, utilisé par un état en détresse. Quant à moi, vous pouvez m’appeler… Kloana.
-C’est quoi un état ? Et un centre d’expérimentation ?
-Je vous expliquerais plus tard. Je suis ici pour vous apprendre à utiliser vos pouvoirs… »

La Mew prit la parole :

« Quels pouvoirs ?
-Vous disposez de pouvoirs psychiques, qui viennent de Pokémons. Toi en particulier, tu en as un immense. Pour la spectrale, c’est moins impressionnant. »

Kloana se concentra en grâce à ses pouvoirs, elle fit léviter dans l’air une balle qui trainait sur le sol métallique de la salle. L’objet rond était entouré d’une aura bleu turquoise, et se déplaçait à la guise de la Pokémon Psy. Ses deux « apprenties » étaient ébahies devant ce pouvoir. Kloana leur dit alors :

« Ce que vous voyez là, ce n’est qu’une partie infime de ces possibilités… Regardez donc ce que je peux faire, ou plutôt, ressentez-le »

La seconde d’après, les deux jeunes filles n’avaient plus le contrôle de leurs corps.

« Mais qu’est-ce que tu nous a fait ?!!
-C’est juste un de mes pouvoirs. Quand vous aurez développés les vôtres, je ne pourrais plus faire ça, alors je vais profiter un maximum de votre temps d’apprentissage.
- …
-Ne vous n’inquiétez pas, c’est une blague ! De toute manière, je finirais morte d’une balle dans la tête la seconde d’après celle où je vous aurais fait du mal.
-Quoi ?! Mais… pourquoi ? Tu peux nous expliquer où nous sommes ? Demanda la Feuforêve.
-Dans ce centre, on essaye de donner à des humains des pouvoirs de Pokémons, afin d’en faire des combattants parfait. Car nous nous trouvons dans un pays en très mauvaise situation : Il a attaqué une autre nation il y a deux ans, et maintenant, il accumule les défaites. Ce que l’on testera sur vous, ce sera un peu les derniers espoirs de nos dirigeants. Et puis… -Elle prit un regard compatissant, presque maternel- et puis, on est un peu dans le même bateau… engagées contre notre volonté pour un pays qui est, vous le verrez, bien cruel… »

Malgré le fait que ce que disait Kloana était très compliqué, la Mew et la Feuforêve arrivaient à la comprendre. Si elles n’avaient pas de souvenir de leurs vies d’avant, elles savaient parfaitement la signification des mots. Une trace de leur héritage humain, sans doute... La petite aux cheveux bleus pris la parole :

« Euh… vous avez quelle âge ? Vous êtes ici depuis longtemps ?
-J’ai seize ans, quatre de plus que vous. Je suis ici depuis un mois environ, depuis que je suis « née » dans ce centre. On m’a appris, avec bien des difficultés, à utiliser mes pouvoirs psychiques jusqu’à l’excellence. Et on m’a confié la dure mission d’entraîner la prochaine génération : Vous deux !
-Mais… euh… On doit faire quoi ?
-Concentrez-vous et essayez d’abord de faire comme moi avec cette balle. »

La Feuforêve se concentra le plus possible, fermant même les yeux, mais l’objet ne bougea pas d’un pouce. Quand ce fut au tour de la Mew d’essayer, la balle se détacha du sol de quelques centimètres, au prix de nombreux efforts. Kloana lâcha un petit mot d’encouragements à ses deux apprenties, seules présences ayant un peu d’humanité dans son corps maltraité pas les SS. Comble de l’ironie, c’est donc dans les seuls être non-humain du centre qu’elle trouve de l’humanité… Le Reich est sans pitié, et il faut s’associer pour lui survivre. Mais quand le Reich se noie dans son sang, il a la terrible envie de faire couler celui des autres…
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeLun 2 Juin - 15:18

Superbe suite Wink avec les mutations mais je prefert l'action mais il est bon d'expliquer la chose pour ne pas se perde. BRREF J'EN REDEMANDE. Fan de cette fic' et d'histoire comme toi ^^
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeDim 8 Juin - 3:03

Ce qui se passe dans les sombres laboratoires de Berlin n’est pas grand-chose comparé à la suractivité du front, à l’est comme à l’ouest. Chaque scientifique craint d’être envoyé sur le front dès que son projet sera terminé. Tout le monde craint d’être utilisé en chair à canon sur le front russe. Chaque jour, le grand Reich s’effrite un peu plus. Chaque jour, des centaines de ses enfants meurent. Chaque jour, il perd quelques kilomètres à l’est.

On tente de résister. On établit des fortifications à la sauvette, l’artillerie se tient prête à agir, on dispose même de quelques lance-roquettes dans les meilleures situations. Les hommes et les officiers espèrent. Certain disposent de Pokémon, encore un autre espoir de contenir les russes.

Mais les espoirs sont bien rapidement déçus. Les roquettes pleuvent sur les allemands, qui ne disposent pas de quoi résister à cette tempête. Les avions des « rouges », Yaks ou Iliouchine, plongent en piquée sur les « surhommes » du Reich. Les Pokémons fuient, terrifiés, quand ils ne meurent pas de peur ou d’un projectile bien placé. Et, soudainement, les russes chargent. Par milliers, ils foncent vers les positions allemandes. Les premières vagues se font massacrer sur place par les mitrailleuses. Mais on finit par être dépassé par le monde. Les Waffen-SS combattent jusqu’à la mort, plutôt que de fuir ou se rendre. Le reste de la grande armée du Reich détale vers l’arrière, abandonnant l’artillerie, les munitions, le ravitaillement, parfois même les Pokémons ! Il faut fuir ou mourir, et les allemands veulent vivre ! Mais l’orage qui se déroule à l’est n’est que le prélude de ce qui va se passer, partout.

6 Juin 1944, 00h00, Dans le sud de la Manche, le bruit des bombardements retentit. Les « forteresses volantes » Anglo-Américaines détruisent tout ce qui peut abriter des allemands. Mais cette nuit n’est pas une nuit comme les autres. Des avions encore plus massifs que les bombardiers suivent. Ils lâchent des hommes, qui descendent lentement grâce à leurs grands parachutes blancs. Les plus malchanceux se font déjà descendre par les allemands. Certain atterrissent dans un village remplit de soldats du Reich. Ils combattent courageusement, leurs Pokémons affrontant les « loups » du Reich : Des Grahyena, des Arcanin…

Un pauvre para s’était même posé sur l’église. Il ne pouvait que regarder ses camarades se faire massacrer par allemands.

D’autres parachutistes ont atterris dans les alentours. Ils se réunirent, afin de constituer une force de combat respectable. Mais ces paras n’étaient rien comparés à ce qui se tramait.

6 Juin 1944, Dans un blockhaus du mur de l’Atlantique.

Un officier allemand regarde l’horizon avec ses jumelles, à travers une ouverture de son bunker. Le blockhaus dans lequel il se trouve est extrêmement épais, assez pour résister aux raids aériens jusqu’à aujourd’hui. Mais soudain, l’allemand sursaute. Sur la ligne d’horizon, des centaines, non, des milliers de navire apparaissent au loin, se dirigent droit vers les plages.

« Le débarquement ! C’est le débarquement ! »

Sous les regards médusés de l’équipe qui s’occupait du blockhaus, l’officier saisit le téléphone du Bunker et appela le commandement.

« Que se passe-t-il ?
-LES ALLIES ! ILS ARRI… »

Soudainement, la communication fut interrompue, et le blockhaus se mit à trembler de toute part, sous un bruit assourdissant. Les quelques Pokémons de l’équipe de gardent couraient dans tous les sens, apeurés. Les hommes, eux, se plaquaient au sol et priaient pour que le blockhaus résiste. Le Bombardement naval allié avait commencé. Et il dura presque une heure, une terrible heure d’attente, d’angoisse. Et soudain, on aperçoit des dizaines de petits navires se rapprochant de la plage. Certaine explosaient en chemin, touchées par les mines marines du Reich. Mais la majorité des navires ont réussi à atteindre le rivage. Soudain, les défenses allemandes, qui ont bien résistés, ouvrent le feu sur les soldats qui sortent de leurs barges les pieds dans l’eau. Les jeunes gens tombent par centaines, tentant désespérément d’atteindre le bout de la plage, pour être dans l’angle mort des mitrailleuses et des canons du mur. La mer se teinte de rouge, et au loin, on peut apercevoir les chars amphibies chavirer et couler sans pouvoir assister l’infanterie. Les Pokémons, sortis de leurs balles à la hâte, fuyaient le chaos des tirs de mitrailleuse, perdant bien souvent leur maîtres. Certain soldats tombaient sur une mine dans la course vers les positions allemandes. D’autres restaient dans l’eau en tentant, souvent de manière bien vaine, de se mettre à couvert des tirs avec les obstacles anti-barges posés, comble de l’ironie, par les allemands. C’est Omaha la sanglante, la plage sur laquelle les américains se font massacrer.

Mais vers midi, les allemands, dépassés par le nombre de soldats et par l’artillerie navale qui vise avec une très bonne précision, lâchent prisent. Les Flambusard, Pokémon très populaire dans la Royal Air Force, enflamment les blockhaus, font exploser les munitions, pourchassent les allemands en leurs crachant des flammes. Ils font un massacre, et derrière eux, les soldats américains peuvent enfin quitter la plage et pourchasser les soldats du Reich avec leurs Jeep et les tanks Sherman. Plus à l’ouest, les parachutistes et les forces débarquée sur une autre plage, Utah, se sont rejointes. Du côté est, les britanniques et canadiens ont réussi leur débarquement, bien que l’objectif fixé de prendre Caen le premier jour semble bien lointain. Le ciel est bien noir pour le commandant de l’armée allemande de Normandie, Erwin Rommel. Ses soldats sont dépassés, mais pas vaincu. Ils ont pu, malgré les attaques des Flambusard, évacuer la majeure partie de leur matériel. La bataille de Normandie ne fait que commencer…

Mais de l’autre côté du monde, en Birmanie, des combats encore plus acharnés se déroulent. Dans la Jungle, les japonais tentent de résister à la poussée des britanniques venus de l’Inde, et aidés au nord par les chinois. Les soldats de l’empire Showa sont dans une bien mauvaise situation. Seul un miracle pourrait les sauver. Un miracle, ou… une nouvelle arme ?

Dans le sud du pays, au matin du 6 Juin, une patrouille britannique débouche sur une clairière dans la jungle, dans un endroit semblant vide de japonais. Soudain, une jeune fille sort de la forêt alentour. Elle n’était pas bien vielle, on pourrait lui donner environ 14 ans. Elle a de longs cheveux bruns qui descendent des deux côtés de sa tête, porte une veste violet, presque blanche, et une jupe à carreau d’un violet intense couplé avec du noir. Mais le plus étrange, c’est qu’elle avait dans son dos deux ailes noires. L’officier qui dirigeait la patrouille s’approcha, et tenta de dialoguer avec elle.

« Qu’est-ce que tu fais là, dans cette jungle ? Il y a une guerre ici, ce n’est pas pour les enfants. »

La Seconde d’après, la patrouille fut plaquée au sol par des vents terribles, et des soldats japonais surgirent des fourrés et les abattirent en poussant des cris de joie :

« Vive l’empire ! Vive l’empereur ! Vive Hatate, l’apparition divine qui donnera la victoire au Japon ! »

Celle qui semblait s’appeler « Hatate » sourit en entendant les cris de joie des soldats, qui étaient euphoriques. On aurait pu croire qu’ils étaient ivres, mais ils l’étaient, Ivres de Victoire, Ivres de gloire !

Et Hatate, elle, n’était là que car elle en était forcée. C’était la Birmanie ou la mort dans des tests « scientifiques » horribles. Elle comme tout le monde l’aurait fait, elle a choisi la Birmanie…

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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeDim 8 Juin - 13:58

Bien comme d'habitude mais à chaque fois on change de front Mad surtout question japonnais :v avec hatate. Où sont les 2 jeunes filles d'avant on risque de ne plus s'y retrouver dans 2 épisode si sa continue mais sa reste intéressent Wink
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeLun 9 Juin - 2:10

Laboratoire souterrain de Berlin, 10 Juin 1944

Dans une grande salle aux murs noirs et métalliques, Kloana s’est assise en tailleur. Feuforêve et Mew parcourent encore la pièce pour mieux la découvrir, mais elle est terriblement vide. L’hybride Spectrale, lassée de chercher en vain un éventuel objet dans la pièce, alla s’asseoir en face de Kloana pour lui poser quelques question, tandis que Mew cherchais encore et toujours quelque chose, pour savoir si elles étaient dans une salle vide ou non.

« Dit, Kloana, qui est-ce qui t’a donné ce surnom ?
-Moi-même… Ce nom m’est revenu du fond de ma mémoire qui me semblait effacée. Inutile de dire que les allemands ne m’appellent pas comme ça ; pour eux, je suis le sujet P-4
-Pourquoi P-4 ?
-D’après ce que j’ai cru comprendre, P signifie psy. Et le nombre 4 sous-entends que…

Elle frissonna avant de reprendre

-Qu’il y a eu trois autres sujets avant moi. Et je ne crois pas avoir beaucoup de doutes sur le sort qu’ils ont eu.
-Et moi, quel est mon nom pour toi ? Et pour les gens bizarres ?
-Pour toi, j’aime bien le nom de… Guantanamo, ce nom sonne bien, je trouve. Et les « gens bizarres » comme tu le dit, te considèrent comme le sujet S-13. Si tu veux le savoir, S signifie « Spectral » Quand à ton amie, je ne lui trouve pas de nom, mais son «numéro » est P-18. Ce qui signifie qu’il y a eu 14 sujets ratés entre nous deux. Quatorze morts pour deux vivants… Vous allez devoir apprendre à survivre dans ce monde cruel, vous deux. La faiblesse, c’est la mort si un SS est dans les parages. Et je pense que vous voulez vivre, non ?
-Oui, je veux vivre, mais… j’ai rien à me raccrocher… Qu’est que je peux faire ? … »

Guantanamo se mit à pleurer à chaudes larmes, et l’hybride créfollet tenta de la réconforter, et surtout, de la faire arrêter. Les SS rodent, tuent au moindre signe de faiblesse, au nom du « Grand Reich Allemand »

Reich qui, dans le même temps, se désagrège, tente de retarder sa mort. Du côté ouest, les alliés débarquent chaque jour des milliers d’hommes et de véhicules chaque jour à l’intérieur de la tête de pont de Normandie. Et dans les grandes plaines d’Ukraine et de Biélorussie, les armées allemandes passent sous le « rouleau compresseur soviétique ». Minsk est reprise par les russes après près de trois ans d’occupation. Et quand les soldats de Staline découvrent ce que les allemands ont fait au peuple, (les exécutions sommaires, massacres, déportation étaient courante) ils s’emplissent de rage, ce qui les rends encore plus redoutable au combat. L’Italie, elle, est sur le point de disparaître. Les alliés ont pris Rome début Juin, et avancent, lentement mais surement, vers le nord, vers Turin, Milan et Venise. L’armée italienne est mal équipée et commandée. Elle ne sert plus qu’à chasser les partisans.

La Japon, lui, espère encore. Pourtant, le pays est écrasé sous les bombes, mais les japonais comptent reconquérir le terrain perdu en Océanie grâce à ses premières hybrides de combat, technique dans laquelle les japonais dépassent largement les allemands. Mais en Juin 1944, Seules trois d’entre elles sont prêtes au combat. Et contrairement à la chair à canon basique du Japon, elles ne sont pas endoctrinées. Les canons anglo-américains n’attendent pas.

Les trois « filles de l’ombre » surgissent sur des pauvres patrouilles anglaises, ou des soldats isolés, empêchant les missions de reconnaissance d’avoir lieu, rendant aveugle les armées alliées. Et alors, le reste des forces pouvaient attaquer par surprise, enfoncer les lignes ennemies. Pourtant, ces trois jeunes filles, d’un âge physique de seulement seize and, ne voulaient pas servir d’arme de guerre. On les traitait comme des armes qui devaient sauver le Japon de la destruction. Pas comme des êtres vivants. Si seulement tout pouvait s’arrêter…

Retournons au laboratoire souterrain de Berlin, dans lequel Kloana et ses deux apprenties étaient enfermées. Une fois que la Mew eut enfin arrêté de chercher un objet dans la Salle, elle alla rejoindre Kloana et Guantanamo, afin de savoir ce qu’elle devait faire. Mais soudain, la salle fut ouverte, et les SS y jetèrent sans aucune forme d’attention une autre hybride. C’était une ville d’environ quatorze ans, avec des cheveux d’un jaune pâle qui descendaient derrière sa tête, une peau recouverte (à l’exception de la tête) par un pelage rayé marron et noir, et elle semblait posséder quatre queues rouges de Renard. Elle avait pour vêtement une sorte de petite robe blanche, qui semblait très légère. Quand elle se releva, la nouvelle hybride aperçut le trio qui était déjà présent, et alla se plaquer à un mur, l’air terrifié.

« Qui… Qui êtes-vous ! Qu’est que vous me voulez ? »

Kloana fut la seule à prendre la parole, les deux autres hybrides n’ayant aucune réponse à formuler.

« Nous sommes comme toi, de pauvres sujets d’expérimentation maltraités par ceux qui doivent recueillir les résultats. Je n’ai rien contre toi, et je suis sûre que ce n’est pas non plus le cas de ces deux demoiselles. Dit-moi, tu me semble bien étrange… ne serait-tu pas un cas particulier ? Je reconnais deux sortes de Pokémons en toi »

Pour toute réponse, la nouvelle venue se plaqua encore plus contre le mur, tremblotant de toute part.

« Oui, tu as des queues de Goupix et une fourrure de Caninos. Il semblerait que nos geôliers tentent de faire de la génétique plus élaborée… qu’est-ce que ça sera ensuite ? Je préfère ne pas le savoir… »

Juste après, Guantanamo tenta de briser la glace avec celle qui semblait terrifiée.

« Est-ce que tu as un nom ? »

Cette fois-ci, l’hybride feu commença enfin à parler.

« No… non… »

Kloana rebondit aussitôt sur la réponse pour lancer, d’un ton bienveillant et autoritaire à la fois :

« Eh bien, nous allons t’en trouver un ! Puisque tu es un mélange de Caninos et de Goupix, que dirais-tu de… Kitsuninu ?
-Euh… si vous voulez…
-Formidable ! Ne t’inquiète pas, ce n’est pas nous qui te feront du mal. On a déjà assez de personnes à qui il faut survivre… »

De l’autre côté des océans, dans la Jungle des Philippines, la forêt se remplit de bruissements. Soudain, on aperçoit, le temps de quelques secondes, un être vivant passer à toute vitesse dans les fourrés, à quatre pattes. Cette créature a le corps d’une humaine, des oreilles et une queue de loup qui arborent toutes deux la même couleur : Un blanc neige sur lequel les quelques rayons du soleil qui percent le feuillage des arbres viennent briller avant de s’éteindre quand ces parties du corps de la créature repassaient à l’ombre. D’ailleurs, cet être semblait être civilisé : Il portait sur tout son buste un vêtement blanc, avec ici et là des boules de fourrures toujours aussi blanches d’accrochées. Les jambes étaient, elle, couvertes d’une magnifique jupe rouge et noire. Nul ne peut douter au premier abord de la véritable mission de cet hybride entre une humaine et un Grahyena blanc, sous-espèce très rare du célèbre Pokémon loup…
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeMer 11 Juin - 14:51

Berlin, 12 Juin 1944

Depuis deux jours, les quatre premiers sujets expérimentaux on eux le temps de commencer à s’entrainer. Sous l’œil bienveillant mais autoritaire de Kloana, les trois jeunes sujets ont commencés à maitriser quelques techniques. Si cela ne dépasse pas une flammèche pour Kitsuninu, un Choc Mental pour Mew et un Etonnement pour Guantanamo, c’est déjà mieux que rien.

Mais pour le Reich, ce n’est pas assez. Pas assez de puissance acquise pour trop de temps perdu. Dans la nuit du 11 Juin, Kloana a eu dans ses « appartements » -une petite couchette de deux mètres de long sur un et demi de large- la visite désagréable d’un des hommes d’Himmler, un membre de la SS.

« Dépêchez-vous de les entrainer. La situation sur le front n’est pas bonne, il nous faut des hybrides de combat le plus vite possible. Elles pourraient renverser le cours de la guerre si elles arrivent vite… Ou n’avoir qu’une influence pathétique si elles arrivent trop tard. Et si elles arrivent trop tard, je peux vous assurer que le Reich vous fusillera dans ses ruines fumantes. Retournez dormir, et n’oublier pas ce que je vous ai dit. Repos, sujet P-4. »

Toujours plus vite. Plus le temps pour la préparation, il faut toujours plus, toujours plus vite. Et maintenant, on en vient aux menaces. Une des meilleures armes du Reich, et aussi une des dernières. Car chaque jour, au front, plus de tanks, d’avions et de camions disparaissent que ce que le Reich peut produire. Les bombes qui tombent chaque jour sur Berlin, Hambourg, Cologne, Brême, Hanovre et bien d’autres villes encore paralysent l’industrie allemande, et tuent nombres de civils. Comble de l’ironie, et de la honte, cette tactique avait été mise au point par le Reich, contre Londres, sans succès. Et là, la même stratégie se trouve des plus efficaces. Est-ce parce que les chasseurs allemands sont cloués au sol par les P-51 Mustang, Spitfire et autres. Pourtant, le premier avion à réaction, le Messerschmitt 262, est déjà en service à plusieurs centaines d’exemplaires dans l’aviation allemande, la Luftwaffe. Cela ne suffit pas comparé à la présence de dizaines d’avions alliés au-dessus du territoire allemand. C’est la vengeance de l’Angleterre, pour qui les bombardements de 1940-41 sont encore très présents dans l’esprit. Big Ben tient toujours, c’est la chute de la porte de Brandebourg. Les villes allemandes ? Elles ne sont plus qu’un paysage lunaire dans lequel quelques formes de vie, gouttes d’eaux dans un océan, cherchent des effets personnels ou de la famille dans les gravats. Et chaque jour, quelques bombes de plus tombent. Quelques maisons de plus s’effondrent. Quelques drapeaux à la croix gammée brûlent dans les incendies. Les morts dans tout le pays se comptent à plusieurs centaines par jour. Parfois des innocents, parfois des résistants et parfois des soldats. La guerre ne fait pas de différence, et carbonise tout sur son passage et dans son sillage de mort. Durant les pires bombardements, il y a parfois des tempêtes de feu, qui noient dans les flammes tout ce qu’il y a sur leur passage. Le Reich se noie dans son propre sang.

Et ce 12 Juin, au nom du Reich, des innocentes doivent s’entrainer à en crever au fond des caves de Berlin, dont les ruines sont un symbole de ce qui frappera bientôt le Reich.

Pour pouvoir s’entrainer à grande vitesse, il n’y avait qu’une seule manière. Faire des duels. En espérant que « l’Allemagne paieras » pour les médicaments et les soins. Ce qui n’est pas sûr, étant donné le peu d’humanité du régime.

Quand Kloana entra dans la grande salle noire aux murs noirs, ses trois apprentis étaient déjà là. Bien, elle allait pouvoir, devoir plutôt, leur annoncer.

« Nous allons devoir faire des matchs. Sachez bien que j’aimerais que nous fassions de l’entrainement plus passif pendant encore un peu de temps, mais je n’ai pas le choix… »

Elle fut interrompue par le bruit d’une porte qui s’ouvrait, suivit de celui d’un SS jetant un nouveau sujet dans la cage. Mais cette fois-ci, pas de choc contre le sol. Celle qui avait été jetée vers le sol réussit avant de le heurter à se mettre à léviter gracieusement. Ce nouveau sujet, une fille encore, avait des cheveux blanc malgré un air assez jeune, une robe longue robe violette et des yeux entièrement jaunes. On aurait pu lui donner environ quatorze ans, plus que les autres sujets, à l’exception de Kloana. Au moindre mouvement, des flammes bleues entouraient la partie du corps qui bougeait. La nouvelle-venue toisa le petit groupe d’un regard calme et déterminé.

« C’est donc vous, les autres sujets ? Ravie de vous rencontrer. »

La première à répondre fut, comme à son habitude, Kloana.

« Tu es impressionnante. Je perçois une grande force en toi. Tu es une Lugulabre ? Par conséquent, tu dois avec moi être le plus puissant ici. Quel est ton nom ?
-Appelez-moi tout simplement Lugulabre. Pas besoin de tout compliquer. »

Après cette entrée en matière bien peu chaleureuse, Kloana répartis les « équipes » pour les combats. Elle avait décidé d’affronter le nouvelle venue, pour tester ses capacités, et si possible, lui couper un peu sa vantardise, qui semblait être énorme. Kitsuninu, Guantanamo et Mew devraient s’affronter entre elles, à tour de rôle. Quand le duel avec Lugulabre commença, il apparut que la vantardise de cette dernière était presque justifiée. Les deux combattantes enchainaient les attaques à une vitesse fulgurante, les esquivant tout aussi vite, sans avoir le temps de jeter un regard sur les autres. Les trois autres hybrides avaient dû se plaquer contre les murs : Les attaques des deux meilleures combattantes balayaient toute la pièce, et on avait à tout moment le risque de se prendre une Ball ’Ombre ou une Vague Psy en maraude. La salle ressemblait à l’enfer, un peu comme dehors : Un terrible bombardement, que l’on aurait entendu dans les souterrains si il n’y avait pas ce combat terrible, était en train de se dérouler sur Berlin.

Kloana fut la première à plier : Elle subit deux Ball ’ombre, qui la faisaient souffrir aux jambes et aux bras. Si ce n’était pas catastrophique pour les jambes, étant donné qu’elle lévitait, le coup sur le bras ralentissait. Mais la contre-attaque de P-4 fut elle aussi terrible, et son adversaire subit deux Psyko et une attaque prescience. Le match s’était équilibré, les deux combattantes étant épuisé mais invaincues…
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeSam 14 Juin - 12:38

12 Juin 1944, Laboratoire SS des souterrains de Berlin.

Dans la même salle aux murs noirs, le terrible affrontement entre les deux hybrides Spectre et Psy continue. Dans tout la salle, les attaques fusent, et les trois jeunes apprenties doivent se coller aux murs et courir si elles veulent éviter de subir de plein fouet les Ball 'Ombre, Prescience, lance-flammes et autres Psyko qui emplissent l'espace. Grâce aux caméras, le « match » est suivit par l'équipe SS du labo. Certains parient des sommes que la gagnante, alors que les scientifiques observent studieusement le combat terrible. Parfois, un des multiples écrans qui diffusent le combat ne marche plus : La caméra qui diffusait la vidéo à cet endroit a été détruite, alors qu'elle est pourtant cachée dans un mur. Ces mêmes murs commencent à devenir cabossés sous la grêle d'attaques. Mais un combat n'est jamais éternel...

« Pour quelqu'un qui a un défaut avec son type, tu t'es très bien battue. Mais il est temps d'en finir, je pense que j'ai mieux à faire, et toi aussi. »

Juste après avoir prononcé ces paroles, Lugulabre se disparût dans le sol à l'intérieur d'une sorte de « flaque d'ombre » avant de réapparaître derrière Kloana et de la frapper de plein fouet.

Ce n'était pas Hantise. C'était Revenant, capacité pourtant considérée comme réservée au mythique Pokémon Giratina.

L'hybride Psy s'évanouit sous la puissance de l'attaque, et la dernière chose qu'elle vit avant de s'endormir fut Mew qui courait vers elle en criant « Kloana ! »

Lugulabre l'avait défaite. Kloana n'étais donc pas invincible. Pour les trois plus jeunes des Pokés-humains, ce fut un choc. Lugulabre enfonça le clou en lâchant un petit « fastoche, faudrait s'en refaire une un de ces jours, hein les enfants ? »

Personne ne pouvais ou ne voulais aider l'hybride inconsciente. Les SS visionnaient le match en boucle, et les quatre hybrides n'avaient aucun matériel de soin. Quand Kloana fut à nouveau consciente, la première chose qu'elle dit fut :

« Guantanamo, Mew, commencez le match. Je vous regarde »

Sur cet ordre, les deux plus petites hybrides se mirent en position et le combat commença. Durant le premier temps, c'est l'hybride Psy qui eut l'avantage, car elle maitrisait mieux ses pouvoirs. Mais Guantanamo apprenait vite, et se mit à lancer des Ondes Folies et Etonnement. Mew fut littéralement incapable de résister à cause de la confusion et de la peur, et elle finit par tomber lamentablement sur le sol, inconsciente. Mais contrairement à ce qui était arrivé à Kloana, quelqu'un entra dans la pièce : un SS qui, sans rien dire, pris la perdante sur ces épaules et l'emmena dans la salle d'à côté. Soudain, un « ClacClac » se fit entendre. ClacClac ? Le bruit d'une mitrailleuse. L'un des multiples bruits de la mort. La jeune spectre demanda alors à Kloana :

« Qu'est ce qui se passe... ?
-Elle est... Ils l'ont... tuée...
-Comment ?! Ils... Mais pourquoi ?! »

Guantanamo se mit à pleurer, et s'accrocha à la jambe de sa mentor.

« Le Reich... il ne veut pas des faibles. Il veut mettre en place une dictature de la force, dans laquelle les faibles seraient destinés à être des esclaves, ou à mourir. Ils vouent un respect immense de la force. Ceux qui sont forts, les soldats, doivent diriger la société et être servis par les faibles, c'est-à-dire le reste. Et dans ces conditions, pour sa future chair à canon, le Reich veut supprimer les faibles de ses rangs. Cette dictature, c'est terriblement injustifié. Un soldat est un esclave en uniforme... mais on ne peut rien y faire. »

En ce milieu d'année 1944, le Reich vacillant préfère donner des cartouches à des prétendus « soldats » fanatiques qui ne font que garder des prisonniers rendus dociles par la torture ou les risques qu'ils peuvent subir. Et au même moment, à l'ouest comme à l'est, les soldats allemands manquent de cartouches. Sur le front de l'ouest, on se rend. Sur celui de l'est, on combat jusqu'à la mort même sans cartouche, car les prisonnier allemands sont en grande partie tués si ils sont capturés. Deux fronts, deux visages. Deux visages horribles, ceux de la guerre. Mais sur l'un de ces visages, le Reich a ajouté le racisme, provoqué la plus grande haine possible, massacré, pillé, bombardé, exécuté sans raison, torturé, forcé à deux travaux terribles...

Mais la guerre a un troisième visage. Un visage bien différent.

12 Juin 1944, dans une forêt d'une des multiples îles des Philippines.

Une hybride japonaise parcoure la jungle à quatre pattes, courant avec une démarche canine, à la recherche de soldats américains à trouver et à combattre. La créature sent avec son odorat de loup. Pas loin de là, il y a un campement. Ce n'est pas une forte odeur, il ne doit y avoir que quelques hommes seulement. S'il y en avait eu beaucoup, l'hybride ne se serait pas mis à foncer vers le camp. Elle, ainsi que les deux autres hybrides japonais, ont l'ordre de tout faire pour survivre. Elles sont trop précieuses pour mourir, ou pire, être capturée par les américains. Une tactique bien différente de celle des soldats japonais qui se lancent dans des charges suicidaires. Et on en parle pas des avions qui foncent s'écraser sur les Porte-avions américains, ne les endommageant que légèrement. Ces kamikazes savent-ils que la flotte américaine dispose de près de 300 Porte-avions ? Ces attaques ne sont qu'une goutte d'eau, et certainement pas celle qui fera déborder le vase. Partout, chaque bataille est une victoire américaine. Les attaques suicidaires déraisonnées ont prouvées leur inefficacité. Tokyo est bombardée par les bombardiers lourds américains. La nuit, elle brûle tant que l'on voit des flammes à des dizaines de kilomètres. Et de là, on ne peut qu'imaginer la scène horrible qui est en train de se dérouler. Oui, le Japon est exactement comme le Reich. Il se noie dans son sang, alors qu'il pensait voler celui des autres. Mais les américains et surtout, les millions de chinois sont décidés à venir à bout de l'empire du soleil levant. C'est pour ça que l'empire a conçu ces armes. Pour tenter de résister. Pour remporter à nouveau des victoires.

De son buisson à l'orée de la clairière, l'humaine-Grahyena surgit et saute sur les soldats désemparés.
Le 12 Juin 1944, à Midi-et-demi...

L'Empire contre-attaque.
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeDim 15 Juin - 3:47

Berlin, cette ville est désormais tachée de sang. Tachée du sang de ses fils morts au combat, Mais aussi tachée du sang que, au nom du Reich, on traque, rafle, déporte ou exécute. Tachée aussi du sang des civils qui meurent sous les bombes. Tachée du sang ? Non. Berlin n’est plus qu’une tache de sang, Comme Hambourg, comme Cologne et comme bien d’autres encore. La seule différence est que Berlin a le sombre poste de Capitale du « Reich Allemand »

Le Reich, lui aussi, a du sang sur les mains. Tout le sang qu’il a fait couler, celui des soldats anglais, soviétiques, américains, français, morts au combat. Celui des juifs et des tziganes exterminés ou déportés. Du sang de ses propres soldats qu’il a envoyé à la boucherie.

Tout ce massacre a été ordonné par un seul homme, arrivé au pouvoir il y a de cela onze ans. Toute cette folie, le basculement du monde. .. Un homme a fait s’effondrer tout ce que l’on connaissait. Par la faute de cet homme, rien ne sera jamais comme avant. Mais heureusement pour le bien du monde, les plans de cet homme sont définitivement compromis. Chaque jour, les troupes soviétiques avancent dans les pays baltes, en Biélorussie et un Ukraine. Le siège de Leningrad a été brisé depuis des mois déjà. Bientôt, les troupes de Staline, que certain considéraient encore il y a trois ans comme un complice d’Hitler, entreront en Pologne. Et après la Pologne ? La Prusse orientale, la Silésie, Brandebourg et… Berlin. Combien de temps encore ? Un an, un semestre ? Un mois, une semaine ? Dans son bunker caché sous le siège du gouvernement, le maître du Reich se lamente. Son empire, celui qu’il avait créé, n’est plus que ruine, désolation, dévastation. C’est la vengeance de la France, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Yougoslavie et bien d’autres encore. Et malheureusement pour le Reich saignant, l’ouest est aussi bien sombre. Dans la nuit du 4 au 6 Juin 1944, Rome, capitale de l’Italie et cité éternelle est tombée entre les mains des armées alliés, constitués d’anglais, d’américains, d’indiens et australiens mais aussi de près de 250 000 français. Ce nombre de soldats fait de la France la cinquième puissance alliée en termes d’effectifs déployés dans le monde entier, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS et la Chine. Comble de l’ironie pour une nation occupée, et surtout, encore un sujet sur lequel le Führer pourra se lamenter. Dans le même temps, à Vichy, le maréchal Pétain se prépare à partir avec son Pokémon chéri, un vieil Etourvol qui l’accompagne depuis le début du siècle. Maintenant, dieu seul sait combien de temps ils pourront rester ensemble. Mais il n’y a pas besoin d’être dieu pour deviner que ce n’est qu’une question de temps avant que Vichy tombe. Alors, Pétain devra prier pour que l’Allemagne ne tombe pas, ou pour qu’il puisse vivre en paix sans être exécuté en France. Deux options qui paraissent bien peu probables pour le pauvre homme, qui devra bientôt payer le prix de ses actes. Car la France veut en découdre. Des soldats allemands sont fréquemment retrouvés brûlés, noyés, électrocutés ou même des choses que l’on m’a prescrit de ne pas dire ici. Les Français ont des Pokémon, beaucoup de Pokémon. Et bien rare sont les français qui ont encore du respect pour les soldats allemands, qui sont pourtant la plupart du temps de pauvres mobilisés qui aspirent à la paix. Mais le Reich ne fait pas de différence : Tous les hommes en âge de combattre doivent aller à la boucherie. Et le Reich qui s’enfonce en vient même à engager des gamins de 16 ans dans son armée, tant la situation des désespérée.

Laboratoire souterrain SS de Berlin, 16 Juin 1944, 5h du matin environ.

L’équipe de surveillance de nuit du laboratoire va, avant de se coucher, réveiller les sujets de test. Façon de parler, puisque qu’elle ne fait qu’activer une sonnerie qui détruit les tympans de ceux qui l’écoutent tant elle est forte. Si on ne finissait pas par s’y habituer, chaque matin, on sauterait littéralement on se réveillant. Pas de tendresse pour les sujets d’expérimentations, juste des demandes de résultats. Une fois arrivés dans la salle noire, les quatre jeunes gens commencèrent à s’entraîner. On pouvait noter, en particulier chez Kitsuninu et Guantanamo, une retenue qu’elles tentaient vainement de dissimuler. Tout le monde se souvenait encore de ce qui c’était passé hier, et visiblement, cela avait choqué chacun, Lugulabre comprise. Mais soudain, la porte s’ouvrit. Des nouveaux, encore. Cette-fois-ci, on jeta dans la « cage » une fille de 16 ans au pelage et à la queue d’Arcanin. Elle paraissait, malgré la terrible situation, plutôt confiante en elle-même, voir même souriante. Elle s’éloigna rapidement de la porte, et un groupe d’une douzaine de SS traîna péniblement une autre fille dans la salle. Elle était petite et bien ronde, avec des cheveux bleus et une peau d’une blanc-jaune, semblable à celle d’un Ronflex. Elle dormait, et avait une odeur étrange. Comme à son habitude, Kloana commença à s’occuper des nouveaux, sans enthousiasme particulier.

« Vous avez des noms ? »

L’Arcanin répondit qu’elle s’appelait Ikko, et la seule réponse offerte par l’autre fut un ronflement bruyant.

« Kloana : C’est une Ronflex… attendez, cette odeur… »

Lugulabre se mit aussi à sentir, et cria rapidement :

« BON DIEU, MAIS CETTE ODEUR, C’EST DU PHINOREX ! »

Kitsuninu et Guantanamo se mirent à regarder Lugulabre, étonnées. Mais ce fut Kloana qui répondit.

« Le Phinorex est un somnifère qui a des effets à très long terme. Il rend celui qui l’a consommé très sympathique, certes, mais ça en fait surtout un terrible flemmard. Je suis d’ailleurs très étonné que ce Reich qui veut des résultats en injecte à un de ces spécimens… Ce n’est pas dise qu’elle fasse long feu »

Les cinq hybrides à être réveillées commencèrent à s’entraîner, tandis que l’autre dormait toujours. Elle mit des heures à se réveiller, et n’ouvrit les yeux que dans l’après-midi.

« Où-suis-je ?
-Dans une cellule d’expérimentation du Reich allemand. Si tu ne sais pas ce que c’est, je t’expliquerais. Sinon, tu as un nom ?
-Heu… Je ne m’en souviens pas… *baille*
-Bon, ben on va t’appeler Phinorex alors !
-Phinorex ? C’est quoi ?
-Fallait être réveillée ! »
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeMar 17 Juin - 22:56

17 Juin 2014, laboratoire SS souterrain de Berlin, à environ 5h du matin.

L’habituelle sonnerie résonne dans la tête des sujets d’expérimentation, vrillant chaque jour les tympans de tous ceux qui en sont « victimes ». Après un « repas » des plus sommaires (Une baie Mepo, plus petite de toute celle qui existe, et quelques vieux os que, à la surprise générale, Ikko s’est fait un plaisir de ronger, l’entraînement commence. L’atmosphère est assez détendue entre les hybrides, qui apprennent au fur et à mesure à se connaître. Et déjà, les relations se forment. Ikko semble prendre sous son aile la jeune Kitsuninu, qui par con côté Caninos, lui ressemble un peu, tandis qu’une rivalité évidente se met en place entre les deux créatures les plus puissantes, Kloana et Lugulabre. Guantanamo, elle, est un peu à part, bien qu’elle s’entende bien avec Kloana, Ikko et Kitsuninu. Mais c’est presque de la terreur envers Lugulabre qui naît en elle, ce qui peut s’expliquer à cause de la terrifiante puissance de celle-ci, accompagnée du type qui permettrait à cette hybride de balayer la Feuforêve d’un revers de la main. Lais ce qui naît dans le cœur de la petite spectre, c’est surtout de la peur envers le sort, le futur. Si Mew, sa première camarade, est morte, qui sait si il y aura une seconde ? Et personne ne protégerais la pauvre Guantanamo contre le SS qui viendrais la chercher, pour aller lui coller du plomb dans le cœur. Et la seule chose qu’elle puisse se dire pour se réconforter, c’est qu’à cause de son manque d’activité, Phinorex tombera avant elle. Et alors, elle se maudit de se réjouir de l’éventuelle mort de quelqu’un. Telle est la triste vie de Guantanamo…

*
* *

Dans la petite salle noire, la double hybride Caninos et Goupix affrontait dans un duel se « grande sœur », Ikko l’Arcanin. Le duel, bien que l’on puisse le penser en faveur de la créature évoluée, est très équilibré à cause de l’agilité de la plus jeune des combattantes. Le duel est long, éprouvant, mais passionnant. Finalement, c’est Kitsuninu qui fit mouche la première avec un vaste coup de pied dans le ventre d’Ikko. Mais la réponse de se fit pas attendre, avec une puissante attaque morsure qui toucha la fille aux queues de renard à la jambe, suivit de la même attaque sur le bras droit.

« Alors sœurette, tu veux te rendre ?
- Sœurette ? Je ne suis pas ta sœur aux dernières nouvelles.
-Petite sœur de cœur, tu vois ce que je veux dire ! Allez, arrêtons ça, je n’ai pas envie de te blesser.
-Petite sœur … de cœur ? Si tu le dit… »

Quelques secondes plus tard, un bruit terrifiant et sourd se fit entendre. Des bombardements, encore et toujours. Berlin est chaque jour un peu plus la capitale des ruines…

Normandie, dans la région de Carentan, au sud de Cherbourg.

Les forces américaines débarquée sur Utah Beach ont traversé la Manche d’est en ouest et ainsi coupé Cherbourg du reste du monde allemand. Près de 40 000 soldats allemands sont encerclés dans une zone encore Vaste, au nord de Carentan. Les alliées leur opposent des forces bien plus nombreuses, et chaque, les américains se rapprochent un peu plus du grand port de la Manche. Dans leur retraité vers le port fortifié, les allemands sont attaqués par les même Flambusard, Pokémon de harcèlement rencontrant toujours du succès. Il faut courir, se réfugier dans un bunker pour échapper aux flammes. Et pour l’atteindre avant d’être brûlé, ce bunker, il faut abandonner son matériel, ses munitions, ses vivres, son arme. Les alliés rendent les forces allemandes inutiles sans faire couler de sang humain. Mais les missions des Pokémons sont bien périlleuse et font de nombreuses victimes. C’est la guerre, et la guerre frappe tous ceux qui sont utilisés pour elle. Et si les allemands craignent tous d’être mutés à l’est, c’est que la mort règne en maître dans les plaines d’Ukraine, de Biélorussie et de Pologne. Les Ursaring de l’Union Soviétique sont terribles. Et il ne faut pas parler des Roitiflam qui envoient des flammes à des kilomètres… et à tout moment, il y a le risque de tomber sur un blindé, un avion ou un régiment entier. Le front de l’est est une terrible boucherie. L’URSS, maintenant sûre de sa victoire, envoie ses hommes à l’assaut des lignes ennemies sans aucune prudence, souvent sans soutient de Tank, avion ou Pokémon. C’est une logique de boucher, du jamais vu depuis les assauts des tranchées de la Première guerre mondiale. Mais l’ère n’est plus aux biplans et à la cavalerie, mais aux premiers avions à réaction et à l’arme blindée. L’infanterie n’est plus la Reine des batailles, elle n’est plus qu’une source de massacre. Sans pitié : Les prisonniers sont envoyés dans des marches terribles vers les camps de prisonniers, dans un froid et une neige mordante, vers la Sibérie d’un côté, le cœur du Reich de l’autre. Mais ces marches ont un point commun : Des dizaines de milliers de personnes en meurent, un taux bien plus fort que sur le champ de bataille, à cause du froid mordant et du manque de pitié des geôliers –Ceux qui n’arrivent pas à avancer sont laissés sur place ou exécutés- . Et les camps sont bien pire : Les prisonniers sont à peine nourrit et doivent travailler des heures par jour pour construire des armes dans des usines souterraines, avec un travail horrible (Là aussi, des milliers de personnes meurent). Les Pokémons, eux, sont réutilisés sans être enregistrés par le soldat lambda. Sur le front de l’est, on se bat avec tout et rien, que cela vienne de notre usine ou celle d’en face. On ne prend plus le temps de faire la différence entre un Tiger et un T-34 : Il faut monter à l’assaut ou défendre la position.
Mourir ou mourir. Mourir dans les camps de prisonniers, mourir de froid dans la neige, mourir d’une balle dans la tête, mourir écrasé sous un tank, quelle est, au fond, la différence ? Partout, on retrouver le même mot.

Mourir. Tel est le sort qui attend à la porte de chaque être vivant.

Et bientôt, ce sort regardera vers les hybrides du Reich et du Japon. La mort est partout. Elle attend qu’on la nourrisse, et depuis l’invasion de la Pologne, elle se régale dans un festin d’âmes et de squelettes.

Mourir. Telle est la seule vérité en cette année 1944.

Mourir.
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeDim 22 Juin - 3:22

Laboratoire souterrain SS de Berlin, 18 Juin 1944

Comme pour les jours précédents, la sonnerie stridente servant de réveil a encore vrillé les tympans des sujets d’expérimentation du laboratoire. Après avoir consommé une maigre portion de lait et un bout de baie qui ne suffirait pas à nourrir un Statitik, les hybrides ont commencé l’entraînement journalier, qui était à force leur seule activité avec manger les faibles rations et dormir. Après le repas de midi, une baie qui commençait parfois à pourrir, l’entraînement reprit une fois encore. Mais les SS quittèrent soudainement la salle d’observation pour aller se réfugier dans les endroits les plus profonds de Berlin, des abris anti-aériens réservés à l’élite du Reich. Les gijinkas pouvaient, depuis la salle d’entraînement, entendre le bruit d’un terrible bombardement qui s’abattait sur la ville, mais elles n’étaient pas effrayées, pour une simple raison : Les bombardements étaient des choses dont elles n’avaient jamais entendu parler, dans cet endroit coupé du monde. Et de toute manière, le bruit n’était pas intense, contrairement aux terribles incendies qui ravageaient la surface.

Mais le laboratoire n’était pas vide pour autant. Deux adolescents curieux s’y étaient aventurés, afin de confirmer des rumeurs qui étaient parvenues à leurs oreilles grâce à leur famille bien placée. La porte de salle aux murs noirs dans laquelle les hybrides étaient enfermées s’ouvrit soudain, laissant apparaître un jeune homme de dix-sept ans, aux cheveux noirs, avec des yeux d’un violet intense, un uniforme noir avec des rainures dorées et un pantalon de la même couleur sombre. Il poussait un fauteuil roulant dans lequel se tenait une jeune fille qui semblait avoir quinze ans. Ses yeux avaient étés définitivement fermés il y a déjà plusieurs années, et elle ne voyait plus, en plus de ne pas pouvoir marcher. Ses cheveux étaient longs et beiges, et elle était habillée d’une robe rose qui lui donnait un air pacifique et inoffensive. Aucun de ces deux adolescents ne semblait avoir de caractéristique surnaturelle. Lugulabre, qui était comme à son habitude méfiante, fut la première à adresser la parole aux deux humains, sur un ton énervé et désagréable.

« Qui êtes-vous ? Et qu’est ce vous nous voulez ? Et toi là, pourquoi tu fermes tes yeux ? Et pourquoi tu t’assieds sur ce truc, t’a pas le courage de te tenir devant moi, petite faiblarde ? »

Le jeune homme lâcha un regard noir à l’hybride spectre, mais sa sœur ne lui laissa pas le temps de décocher les paroles aussi noires que les plumes d’un Corboss qu’il avait à l’esprit.

« Je m’appelle Nunally… Je ne veux aucun mal à personne, alors s’il vous plaît, calmez-vous… durant l’assassinat de ma mère par un membre de la résistance anti-gouvernementale, j’ai perdu l’usage de mes yeux et de mes jambes. C’est pour ça que ce fauteuil est là, pour me permettre de bouger. Je suis venue ici avec mon frère, Lelouch, car on avait entendu dire que l’on faisait des expériences dans ce laboratoire, et on voulait voir par curiosité ce qu’il y avait dans les souterrains… notre père est le gouverneur de Berlin, alors nous avons pu passer sans être arrêtés. On ne vous fera rien de mal, au contraire, j’aimerais beaucoup vous aider… mais je suis faible de toute façon. Mes Pokémons vous serviraient mieux que moi, mais je veux les garder… »

La jeune fille se mit à pleurer et son frère essaya vainement de la calmer, tandis que la plupart des hybrides observaient les riches vêtements ou le fauteuil roulant de leurs visiteurs, exception faite d’Ikko qui sautait dans tous les sens et tentait d’inviter Kitsuninu à en faire de même, et Phinorex qui dormait pitoyablement sur le sol. Mais la situation changea brusquement quand Nunally fit sortir d’une de ses Pokéballs un Chaglam, Pokémon qui arrivait toujours à la réconforter. Ikko, après avoir senti l’odeur du Pokémon félin, se retourna brusquement vers le Pokémon domestique et sa maîtresse, et se mit à courir vers le duo, un air de rage sur le visage. Lelouch fut obligé de sortir d’une Pokéball un Corboss, qui fut d’abord très surpris de devoir affronter un être n’étant même pas un Pokémon. Après avoir passé sa méfiance, le Pokémon envoya de nombreuses Ball’Ombre sur son adversaire qui arrêta de foncer vers la jeune fille et se retourna vers l’oiseau ténébreux. Elle lui sauta dessus à une vitesse fulgurante, et ses mâchoires se refermèrent sur la patte du Corboss. La riposte fut tout aussi terrible, avec une puissante attaque Tranch’air qui fit s’ouvrir des plaies sur le corps de l’hybrides. Le combat continua sans qu’aucun des deux combattants ne prenne l’avantage. L’Arcanin saignait abondamment à cause des multiples Tranch’air de Corboss, et ce dernier souffrait des morsures enflammées de son adversaire dans les jambes. Nunally, elle, regardait le sinistre spectacle depuis un coin de la salle, tremblante de peur comme l’étais Guantanamo, qui s’était réfugiée juste à côté de l’humaine. Kloana semblait, elle, observer le combat assidument, sans doute pour prendre des notes sur les aptitudes d’Ikko. Lugulabre observait aussi le duel d’un regard méprisant, tandis que Kitsuninu tentait désespérément de fabriquer de quoi déverrouiller la porte de la salle avec un bout de cure-dent trouvé par hasard sur le sol et un bout du fruit pourri qu’elle n’avait pas mangé. Phinorex, elle, dormait toujours.

Tandis que le chaos semblait régner dans le laboratoire souterrain, en surface, la ville était toujours bombardée. Par endroit, on aurait pu dire que Berlin était devenue une surface entièrement plane. Un monde gouverné par les gravats, le feu et le sang. Mais les berlinois, bien que terriblement attristés par la perte de leurs proches ou leurs domiciles, n’exprimaient pas de haine envers les alliés. On savait que ces bombardements faisaient partie du plan pour libérer l’Allemagne de la dictature. On pense à la liberté, qui règne en Angleterre ou à New York. Dans cet espoir de libération, ou oublie les soviétiques qui avancent à l’est. Certains pensent à ce qui se passera si les soviétiques prennent Berlin à la place des anglo-américains. Mais ces hommes oublient bien vite leurs sombres pensées, tant la crainte de voir Berlin subir de terribles massacres empêchait la faible liberté de parole laissée par le Reich de s’exprimer. Dans Berlin, le peuple vit trois choses. On souffre, on craint et on espère.
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Katyusha
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MessageSujet: Re: Sauvez le Reich !   Sauvez le Reich ! Icon_minitimeMar 24 Juin - 1:56

Moscou, 20 Juin 1944.


La capitale de l’URSS, miraculée en 1941, bombardée en 1943, est aujourd’hui redevenue sûre. Les bombes allemandes ne tombent plus. Les ruines ont toutes été comblée, les bâtiments reconstruits, les vielles tranchées et autres fortifications comblées. Même un miracle ne pourrait plus mettre Moscou en danger. Les allemands ont énormément reculé de la fin 1942 à ce début d’été. Le siège de Leningrad a été levé depuis Janvier de la même année, les Pays Baltes ont été libérés, les forces soviétiques progressent en Biélorussie et en Ukraine. Bientôt, l’armée rouge entrera en Pologne, en Roumanie, en Hongrie… La ville oublie ne serait-ce qu’un peu la réalité dans les célébrations des victoires.

Mais la réalité existe toujours sous le masque de la fête. Que ce soit à l’arrière ou au front. La police secrète peut envoyer n’importe qui en Sibérie sur un moindre soupçon. La tactique soviétique sur le front est tout aussi sanglante. Les soldats sont envoyés en vagues d’assaut sur les lignes ennemies, subissant des pertes terribles, bien supérieures à celles des allemands. Les rangs des « auxiliaires spéciaux », nom donné aux Pokémons, sont eux aussi réduits à néant en une attaque. C’est la même tactique offensive que durant la guerre des tranchées, la seule différence est que le front bouge. Il recule, oui, mais à quel prix ? Combien d’hommes emportés pour un village de libéré ? Combien de blindés détruits pour arracher un bunker ? Combien de Pokémons mourants sous les balles pour repousser les allemands ? Le prix du sang est un tribut bien cher à payer pour libérer le sol du pays et au-delà, envahir l’Allemagne.

Tout ceci est orchestré par un seul homme. Une terreur qui se cache dans un corps de nabot. Un esprit ni diabolique, ni bienveillant. Un esprit qui n’existe pour le pouvoir et dont la plus grande volonté est de le garder.

Staline. Le « petit père des peuples » qui peut les massacrer en ne disant que quelques mots à ses exécutants. Exécutants qui seront eux-mêmes exécutes si ils font mal leur travail.

La machine stalinienne est remplie par la jalousie, la peur, la terreur et la mort.

Comme les rois d’antan, Staline choisit des préférés. Ceux qui ont du succès, comme Joukov, vainqueur de Stalingrad et de Koursk. Mais il n’a pas de détestés ; ces derniers n’ont pas le temps de vivre. Le maître de l’URSS n’a confiance en personne. Il joue sur les rivalités, provoquant les conflits entre ses serviteurs. Staline est partout. Il dort très peu, quatre heures par nuit, et jamais deux fois de suite dans la même chambre, afin que personne ne sache où il est pour l’assassiner. Il veut tout savoir et tout diriger. Et il sait tout, et il dirige tout. Mais pourtant, il ne se montre que peu. Il n’est jamais allé ne serait-ce que près du front, contrairement à son adversaire allemand qui s’est déjà rendu en Ukraine. Quand Moscou était bombardé, il était à l’abri du danger dans le Kremlin, bâtiment fait pour résister à tout ce qui peut se présenter. Les ruines, il ne les a vu qu’une fois, en 1943. Le maître de l’URSS revenait d’une conférence en Iran avec les chefs occidentaux, et son chemin de retour lui faisait passer par Stalingrad. Il a pu voir les ruines de la ville qui porte son nom, dans laquelle près d’un millions d’hommes étaient morts quelques mois plus tôt. Il a vu ces pauvres gens qui déblayaient les ruines, à la recherche de leurs biens personnels, de tout ce qu’ils avaient, oui, ces gens à la recherche de leur âme. Il n’a rien ressentis d’autre que du mépris envers ces soviétiques en détresse. Qu’étaient-ils à l’échelle de l’Union ? Rien. Staline ne s’intéresse pas à un homme, il ne s’intéresse qu’aux cents-cinquante millions.

En ce jour de Juin 1944, le petit père des peuples est comme à son habitude, assis à son bureau. Il ne peut voir le soleil qui brille en ce début d’été, mais cela ne le gêne pas le moins du monde. Un directeur de laboratoire lui remet un rapport. Des laboratoires, en Union soviétique, il y en a tellement… Certains travaillent sur le Tank Joseph Staline –Encore quelque chose nommé à son nom !-, d’autres étudient les technologies allemandes capturées, certains mettent au point des armes surpuissantes, non pas contre l’Allemagne, mais en cas de guerre contre les anglo-américains. Certains d’entre eux, les plus sombres, effectuent des tests sur les humains. Il semble d’ailleurs que ce soit le cas du laboratoire dont on parle à Staline…

« Ainsi, monsieur, je vous confirme que ce n’est qu’une question de jour avant le déploiement de notre unité ! Nous n’avons plus qu’une seule séance d’entraînement à effectuer et le 1er corps d’hybrides de combat sera prêt à prendre part à l’offensive de Biélorussie et de Pologne !
-Bien, bien… C’est une très bonne nouvelle, mais dites-moi… ces « hybrides », comme vous dites, peuvent-t-ils vraiment avoir un rôle important en comparaison du choc de millions d’hommes, de milliers de canons, tanks, avions ?
-Nous avons reçu des rapports des américains. Ils sembleraient que les japonais aient dû utiliser des hybrides, en nombre peu important. Vous voulez savoir le résultat ? Les Américains ont dû faire rembarquer la force qui devait reprendre les Philippines, pourtant très puissante, et les japonais ont sécurisés toute la Birmanie ! Ils sont même entrés dans l’est de L’Inde et au Bangladesh, et tout semble prédire un effondrement de l’armée chinoise sur tout le front ! Or, nous savons que les japonais et les allemands se partagent leurs projets de recherche. Il nous faut des hybrides pour contrer une éventuel attaque allemande ! Imaginez… Imaginez dont les allemands de retour à Stalingrad ! Imaginez la croix gammée flotter sur le Kremlin, ici-même, à Moscou, capitale de la grande union des peuples ! Imaginez… ce serait… la fin de l’URSS et le monde deviendrais le terrain de jeu du nabot allemand et de ses sous-fifres ! »

Le scientifique arrêta de parler, essoufflé. Staline avait gardé son air neutre, qu’il n’enlève jamais de son visage. Il lit les prétendus rapports sur les hybrides japonais. Et le scientifique exténué a bien raison.

« Merci, camarade. Peut-être que grâce à vos recherches, la grande union sera sauvée. Toutefois… Je trouve que vous m’avez parlé d’un ton un peu-trop… osé. »

Sur ces paroles, les portes du goulag viennent, encore une fois, de s’ouvrir, alors que le petit père des peuples caresse tranquillement son Chaglam confortablement installé sur ses genoux, en signant le document qui autorise la mise en service des hybrides du projet IS-3, abréviation de Joseph Staline. Le maître de l’URSS est partout.
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