La quatrième Golem (OS)

Vous connaissez Frimapic ? Cette ville gelée, loin dans le nord. Cette petite bourgade qui vit dans un hiver perpétuel, sans autre saisons ?

Frimapic, c’est tout et rien à la fois. Certains l’appellent la ville des pianos, car on dit qu’il n’existe pas dans ce monde de lieu qui soi si beau à observer sous des morceaux joués à la perfection.

Frimapic est une ville à plusieurs visages. Certains la voient comme un port, d’autre comme une ville montagnarde. Les plus sportifs la voient comme une gigantesque station de sports d’hiver, d’autre n’y vont que pour son arène et fuient le froid dès qu’ils ont obtenus leur badge. Pour d’autre, c’est un lieu de recueillement envers les « Golems » si connus dans la ville. D’autre vont dans cette ville pour réfléchir, philosopher et d’autres ne vont que passer. Frimapic est une ville aux mille visages, et il est presque impossible de tous les voir en même temps.

L’histoire de Frimapic, elle, a été oubliée au fils des ans. Seuls quelques personnes d’un âge respectable connaissent encore l’histoire de la ville, et la raconte aux enfants par une petite comptine sans prétention, qui évolue au fil des âges, fil des personnalités qui forgent la ville des glaces.

« Vous, les enfants …
Ecoutez-nous calmement
Cessez donc un peu d’être si turbulents
Et écoutez dont l’histoire tragique
Du roi de Frimapic !

Il y a bien longtemps de cela.
Des siècles, des années, un nombre innombrable de mois
Vivait dans Frimapic un roi
Gentil et compréhensif, mais qui ne restait jamais passif
Vaniteux mais généreux
Ce roi méprisait les dieux


Dans Frimapic il y avait aussi
Une montagne Titanesque
Avec une hauteur gargantuesque
Ce mont, situé au nord de la Cité
Par sa hauteur, écrasait le mont Couronné

Le roi vaniteux, prit de folie
Décida un jour d’abattre le mont pour en faire un puits
Et avec tous ses puissants Pokémon, il attaqua
Sur la grande montagne, il s’acharna, la bombarda
Tout ce qui existait à côté n’était plus là
Mais le mont se dressais fièrement, pointant droit vers le firmament

Tous les jours, il recommença
Il tira avec tout ce qu’il trouva  
Dans tout le pays, il chercha un arme qui détruirait le mont
Mais contre tout ce que le roi trouva, la montagne résista
Mais malheureusement pour notre pauvre roi
Il vivait au fond du mont, terré là…
Un monstre aux bras
Grands comme là les voûtes du toit
De la grotte du mont Mémoria

Le grand monstre, de son trône sculpté dans le bois, se leva
D’un grand mouvement de bras, la montagne il pulvérisa
Devant lui il regarda, et vit un humain au visage plein de désarroi.

Et au final, le pauvre roi
Par le colosse Regigigas, fut forcé à rester cois
Et, la mort dans l’âme le pauvre roi
Maintenant sans honneur, se suicida… »

Dans un des chalets de Frimapic, une jeune femme blonde fermait le vieux livre de contes qu’elle avait mis des années à chercher. Cette femme s’appelait Maria, et c’était une historienne. Elle voulait percer tous les secrets de sa ville natale, Frimapic. Maria était blonde, les yeux vert Emeraudes desquels il est presque impossible de détacher son regard. Elle avait vingt ans, et était partit de la bourgade durant son enfance pour vivre avec ses parent à Féli-Cité. Mais maintenant, elle était de retour, déterminée à supprimer toute zone d’ombre dans l’histoire de sa ville natale.

Elle décida de se diriger vers l’un des endroits les plus cités dans les légendes de la ville : Le fameux temple de Frimapic. On raconte que c’est là que se trouvait la grande montagne que Regigigas a détruite. D’ailleurs, on murmure dans la population que le monstre vivait encore dans les tréfonds du temple, soit disant à des kilomètres sous terre…

Malgré le fait que des escaliers étaient creusés dans la roche, personne n’osait jamais descendre. Tous étaient terrifiés par l’idée que le monstre vive encore, qu’il pouvait sortir à tout moment et faire un massacre…

Maria, elle, était incrédule face à ces rumeurs sans intérêt. Elle sortit d’une Pokéball un Torterra qui dégagea les rochers qui bouchaient le chemin. Elle arriva aux escaliers, descendit, poussa à nouveau des rochers, descendit encore… Mais, elle était intriguée : Elle ne croisait aucun Pokémon, alors qu’ils étaient d’habitude légion dans le temple. Après avoir descendu d’un grand nombre d’étages, Maria se retrouva dans une salle qui se ramifiait en couloirs non éclairés. Maria invoqua un Flambusard, sortit de sa poche un bout de bois et ordonna au Pokémon de l’allumer.  Quelques secondes plus tard, Maria était déjà en train de parcourir les couloirs seule, une torche à la main. Elle regardait les murs ébahie, comme un enfant regarde son idole. Partout, des scènes de la mythologie Pokémon étaient gravées. Ici, on voyait un combat entre Groudon et Kyogre, là, on voyait Jirachi dans son sommeil ! Mais, l’historienne remarqua à un endroit une scène qui l’intéressait. Une jeune fille aux cheveux rouges, avec de longues nattes, et aux oreilles de chat semblait garder deux portes : L’une d’un rouge oscillant vers le noir, et l’autre d’un blanc scintillant avec des nuances dorées. Jamais Maria n’avait jamais entendu parler de cette créature et de son rôle dans la mythologie du monde Pokémon, mais elle se promit de revenir et d’étudier ce cas. En continuant sa marche passionnante, Maria tomba sur des escaliers qui semblaient conduire vers une grande salle d’où émanait un grand bruit. Elle descendit les escaliers, et vit un spectacle à couper le souffle : Des dizaines de Pokémons se tenaient devant une titanesque statue de Regigigas, dans une sorte de cérémonie. Mais Maria fut immédiatement repérée. Dans la foule de Pokémon, elle eut le temps de voir les trois golems mystiques, serviteurs de Regigas : Registeel, Regice et Regirock. Mais à la seconde suivante, le golem de glace fonça derrière Maria à la vitesse de l’éclair et la plaqua au sol. Un Gravalanch s’occupa de faire en sorte que l’humaine reste au sol tandis que les Pokémons reprirent leurs cérémonies. Après plusieurs minutes de danses toutes plus étrange les unes que les autres, les trous rouges qui étaient sur le corps de Regigigas s’allumèrent. Le Titan de mit à bouger, et Maria comprit alors que les Pokémons venaient de réveiller le monstre de la légende, celui qui avait déplacé les continents ! Mais, à la grande surprise de Maria, le colosse se tourna vers lui. La seconde d’après, elle avait perdu connaissance…

Elle se réveilla, dieu ne sait combien de temps après s’être endormie. Elle était allongée sur le sol de la grotte. En se levant, elle se sentit terriblement lourde. Mais, soudain, ce fut le choc : Elle se vit dans un des murs de glace. Elle était totalement différente d’avant. Son corps et sa tête ne faisaient plus qu’un, et elle n’avait plus d’yeux, d’oreille ou de bouches, mais Six cercles verts émeraude. Son buste avait une forme étrange, arrondie, qui était en haut plus large qu’en bas. Ses Jambes n’étaient plus qu’une sorte de barre verticale, remplies d’angles partant dans tous les sens. Elle n’avait plus de mains, plus rien qui pourrait la rapprocher d’un humain. Elle comprit alors Quelques chose, une chose terrifiante.

Elle était devenue un golem, comme Regice, Registeel et Regirock. Si elle avait pu pleurer, elle l’aurait fait à chaudes larmes. Elle ne comprenait plus rien. Qu’est-ce qu’elle était maintenant ? Un Pokémon ? Son corps était fait d’énormes diamants, étrangement arrondis. Son buste ressemblait dans sa forme à celui de Registeel, mais ses bras étaient presque identiques à ceux de Regice et ses jambes à celles de Regirock, le tout dans un diamant des plus brillant…

Quand elle eut réussi à reprendre une part minimum de ses esprits, elle se maudit elle-même d’être descendue dans ce temple maudit. Maintenant, elle n’avait plus de vie, elle n’était plus qu’un serviteur de Regigigas… Mais elle gardait toute son âme, ses émotions. Tout autour d’elle, les Pokémons du temple étaient rassemblés. Il y avait les trois golems, Regigigas, et de nombreux Pokémons divers comme des Nosferalto ou des Gravalanch. Elle fit ses « yeux », ces si ronds verts émeraude brillants qui se reflétaient sur la paroi de glace. Mais, elle ressentait un sentiment de force. Et, il y avait au fond de la Golem un sentiment qu’elle faisait de son mieux pour réprimer : Elle ressentait une minuscule part de joie d’être devenue une Pokémon. Car, enfant, la jeune Maria rêvait d’avoir des pouvoirs… Maintenant, elle les avait, contre elle et contre son humanité. Mais, s’il le fallait, elle allait vivre autant qu’elle pouvait cette nouvelle vie de Pokémon. D’autant plus qu’elle était à présent immortelle, et qu’elle n’avait plus tous ces problèmes de la vie… Problèmes qui étaient toutefois bien futiles faces au choc de la transformation. Mais elle devait vivre. Même si maintenant, son nouveau nom était  Regimond.

Elle était maintenant le Golem de diamant, quatrième serviteur de Regigigas.

Et si il fallait vire cette nouvelle vie, même sans sa famille et ses amis, elle la vivrait.

... Waouh...

Sans mentir, je crois bien que c'est ton meilleur o-s ! Cette histoire, mon vieux... Magnifique. Tout simplement magnifique.

Par contre, on ne peut pas dire "une golem". Un golem est forcément masculin. Tu écriras donc plutôt "Le quatrième Golem". Cette règle est sans appel.
Bon, tu as toujours tes problèmes d'expression, mais je dois reconnaître que tu as progressé. Continue ainsi !

Merci kitsu. Le pire, c'est que cet OS , je l'ai écrit en à peine une heure

J'adore les histoire de métamorphoses et les trucs du genre, je devais en faire une un jour, eh bien la voilà.