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 Les Chacripan de la mort (OS)

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Katyusha
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Katyusha


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MessageSujet: Les Chacripan de la mort (OS)    Les Chacripan de la mort (OS)  Icon_minitimeLun 19 Mai - 23:25

Notre histoire se déroule à Ogoesse, petite ville paisible de la région d’Unys. Ogoesse n’est pas une grande ville, ce n’est pas un village non plus. C’est une petite ville moderne, née il y a quelques années seulement. En soi, ce n’est pas du tout le genre d’endroit à figurer dans les légendes. Rien de spécial ne se passait jamais dans cette ville depuis qu’il y a quelques années déjà, la team plasma avait été défaite. De nombreux Pokémon se baladaient continuellement dans les jardins, ou dans les ruelles de la ville. Mais, quelques mois après la chute de team plasma, la population commença à remarquer que les Chacripan étaient de plus en plus nombreux. Au fil des jours, des mois et des années, ce phénomène s’accentuait. Les petits chats ténébreux étaient partout, et ils semblaient épier tout le monde de leurs petits regards espiègles. Partout dans la ville, on se sentait espionné. Les Chacripan se tenaient dans les fourrés, sur les toits des immeubles, même dans les maisons pour les plus aventureux. Et ils scrutaient la ville, sans s’arrêter pour autre chose que manger ou dormir.

La nuit, plus personne ne sortait. Avant « l’invasion », les rues étaient vivantes tout en restant calme, et ce à toute heure du jour ou de la nuit. Les gens sortaient dans des « restaurants nocturnes » qui, contrairement à ce que certains pensent, ressemblent plus à des cafés qu’a des bars. Mais les Chacripan sont arrivés, et la nuit, plus personne ne sort. Toutes les enseignes qui animaient la ville de nuit ont fermées. Le soir, les habitants se barricadent dans leurs maisons. Les quelques aventureux qui sortent reviennent vite chez eux, terrifiés. La vision des yeux brillants dans le noir, d’un bout de queue violette remuant ou d’une patte qui approchait suffisait à terrifier n’importe qui.

La population de la ville était très gênée par cela. Personne ne parvenait à s’y habituer, et la ville perdait son ambiance agréable. On sortait le moins possible, de peur non seulement d’être regardé sous toutes ses coutures, mais aussi de retrouver  une maison envahie par les Pokémon. La population toute entière devenait paranoïaque… Dans cette situation très tendue, les légendes urbaines fleurissaient, et ce qu’elles aient un rapport ou non avec la situation. Parmi ces légendes, il y en avait une qui était très répandue dans la ville. Les quelques rares personnes qui sortaient parfois de la ville avaient dit qu’elles voyaient souvent un très grand homme, aux cheveux blancs, en train de pleurer en ruminant de sombres paroles. Du peu de ce que l’on comprenait de ce qu’il disait, cela semblait parler de mort, que tout était de sa faute, de pardon… Cet homme avait l’air très étrange, et c’est sans doute cela qui permis à ce fait divers de devenir extrêmement populaire. Mais un jour, un homme totalement semblable à cette description arriva dans la ville. La première chose qu’il fit à Ogoesse fut d’aller à la mairie. Il  s’adressa à la secrétaire, suis semblais sous le choc de voir cet homme, qui était à la fois connu et mystérieux pour tous les habitants de la ville. L’homme parlait avec une voix très grave, qui correspondait bien à ce que l’on pouvait s’attendre vu son physique : Il semblait mesurer près de trois mètres !

« Il faut que je dise quelque chose de très important. Cela s’adresse à toute la population de cette ville. J’ai besoin d’une grande salle, dans laquelle toute la population pourra s’asseoir et m’écouter.
-Il y a bien la salle des fêtes, mais il faudrait l’autorisation du maire…
-Il comprendra. Mais il me la faut le plus rapidement possible.
-Bien… je vous la réserve…
-Dites aux employés d’aller chercher toute la population. Maintenant…
-Mais monsieur…
-Exécution. »
Les employés de la commune se mirent en place pour envoyer l’ensemble de la population vers la salle des fêtes, peu importe son âge. C’était un travail difficile, étant donné qu’il fallait convaincre quelques Paranoïaques de sortir de leurs maisons pendant assez de temps pour écouter ce qui allait se dire. Mais après trois bonnes heures de chasse, toute la population était rassemblée dans la salle des fêtes, un grand bâtiment moderne aux murs noirs et au toit gris, avec des formes arrondies. Il était environ Dix-neuf heures, et le soleil commençait à se coucher dans le un ciel sans nuages, quelque chose de bien rare en ce mois de novembre. Mais, dans la salle, on ne percevait rien du spectacle qu’est le soleil couchant : Le bâtiment n’avait aucune fenêtre, ce qui le rendait terriblement austère. D’un côté de la salle, il y avait une estrade noire. Le reste était fait de carrelage plastifié, sur lequel des centaines de chaises étaient posées. La plupart étaient occupées, et dans certains cas, les employés de la mairie devaient retenir des citadins énervés de l’attente : Il semblait y avoir un problème, rien ne se passait ! Mais autours de Vingt-heures, Un grand homme surgit sur l’estrade. En le voyant, tous ceux qui étaient dans la salle frémirent de stupeur. C’était l’homme dont tout le monde parlait, celui qui était l’objet de milles rumeurs ! Le géant pris alors la parole avec un micro installé sur la scène.

« Bonsoir, habitants d’Ogoesse. Je suis ici car j’ai des choses à vous révéler… »

Tous les habitants restaient là, à écouter l’étrange homme dont la voix et le physique imposaient le respect. Il n’y avait aucun bruit dans la salle, et l’homme recommença à parler.

« Vous pensez tous que le dieu de la mort est Giratina, Darkrai ou un Pokémon tout puissant et inconnu ? Vous vous mettez le doigt dans l’œil. Laissez-moi vous conter l’histoire de la légende noire, sur les déesses de la mort…

Après qu’il eut mis en marche le monde des Pokémon en faisant naître les premières espèces non-divines, Arceus se rendit compte qu’il manquait quelque chose à sa création. Son monde n’avait aucune divinité pouvant gérer la mort. Mais, il ne parvenait pas à décider ou même imaginer à quoi ressemblerait la divinité qui gérerait le passage vers l’enfer. Alors, il prit une décision : Il décida d’attendre la mort de deux créatures, et une fois ceci fait, il ferait de ces deux-êtres une créature hybride qui gérerait la mort.  Les deux premières créatures venant à mourir dans le monde furent un Chacripan et une jeune fille d’une dizaine d’années aux cheveux rouges. Au final, la créature qui naquit de ces deux êtres n’était pas très intimidante : Elle ressemblait à une fille normale, à l’exception de ces oreilles de chat, au pelage rouge qui se mêlait avec ses cheveux. Deux nattes descendaient des deux côtés de sa tête, toujours de couleur rouge, et la peau de l’hybride était d’un pale qui ferait passer n’importe quel vampire pour un homme à la peau rouge.  Arceus nomma la Chacripan humaine « Rin Kaenbyou », un nom qui deviendra le synonyme de la mort.

La petite fille apprit d’Arceus tous les « rudiments du métier » et devint une très bonne déesse, mais elle avait le défaut d’être extrêmement espiègle…

Il y a environ 3000 ans, j’ai perdu mon Pokémon chéri, une petite floette… Mais à cette époque, j’étais déjà vieux et sur le point de mourir. Mais quand je vis Rin apparaître devant mes yeux, je l’ai supplié de me laisser un peu de temps pour retrouver mon Pokémon. Elle a conclu un marché avec moi. Je pourrais échapper à la mort autant de temps que je n’aurais pas retrouvé mon Pokémon. Une fois que lui et moi serions réunis, je pourrais profiter de ce moment dix jours, et je devrais ensuite « mourir ».

Si vous avez vu tous ces Chacripan pendant toutes ces années, c’est car mon Floette vivait dans les alentours de la ville. Rin le savait bien, mais son caractère espiègle lui dit qu’il serait bien marrant de me faire chercher mon Pokémon pendant des années. Quand je suis arrivé à Unys, elle a envoyé des Chacripan pour se préparer à m’accueillir là où e trouvait ma Floette. Pour elle, les Chacripan sont en quelques sorte des émissaires, envoyés pour lui ramener les cadavres afin qu’elle envoie les âmes en enfer ou au paradis. Rin ne prends pas vraiment compte des effets que tant de Chacripan peuvent avoir sur les gens. Après tout, elle est encore, dans son âme, une jeune fille de dix ans, mêlée à l’espièglerie d’un Chacripan… »

Soudain, une voix se fit entendre, interrompant le monologue du grand homme. C’était une petite voix espiègle et malingre, que tout le monde pu entendre facilement.

« Tu as tout juste sur mon caractère, AZ. Maintenant, il semble que notre contrat soit terminé. Tu sais ce qui t’attends ? »

Dans le même temps, un trou apparut sur le plafond de la salle. De ce trou, violet remplit de mouvements bleus, une jeune fille, conforme à la description du dénommé AZ, sortit.

L’homme aux cheveux blancs prit les paroles

« Oui, je crois que je peux y aller… »

Dès que ces paroles furent prononcées, quatre Chacripan étrange sortirent de la faille. Leur pelage, au lieu d’être violet avec des taches dorées, était rouge avec des taches violettes. Ces quatre Chacripan emportèrent AZ avec une force qui semblait phénoménale, et l’emmenèrent dans la faille d’où ils venaient.  Rin, avant  partir par le trou dimensionnel, adressa un dernier regard aux habitants ébahis.

« Vous êtes au courant des secrets de la mort maintenant… Tâchez de bien les garder jusqu’au moment où l’on se reverra ! »

Et Rin partit sous les paroles pleines de sous-entendus.

Les habitants d’Ogoesse mirent un temps fou avant de tout comprendre à ce qui s’était passé. Tant d’événements si étranges en si peu de temps, c’est énorme pour le cerveau humain ! Après qu’ils se furent tous concerté, ils décidèrent de ne rien dire. Un des jeunes habitants du village recueillit même une floette bleu et rouge en perdition, juste à côté de la salle des fêtes…

Les Chacripan quittèrent progressivement la ville, qui reprit sa vie d’avant. Mais, au fond de leurs mémoires, personne n’avait oublié ce qui s’était passé ici. Personne n’avait oublié Rin et ceux que l’on appelait désormais « Les Chacripan de la mort »...
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Les Chacripan de la mort (OS)
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